Journées culturelles du Mandé : Le Mandé dans toutes ses facettes !

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Sous le haut parrainage de son excellence Ibrahim Boubacar Keita chef de l’Etat, s’est tenu le lancement de la première édition des journées culturelles du Mandé autrement appelées ‘’Mandé Blonba’’. C’était dans la matinée du samedi  au palais des Sports. Ces journées sont organisées par l’association du Grand Forum de Mandé  (GFM). A cette cérémonie d’ouverture, on notait la présence autour du Chef de l’Etat, du président de l’Assemblée Nationale Issiaka Sidibé , les membres du gouvernement , le président de GFM-Guinée   Diabaté Niamey et son homologue du Mali, Mamadou Lamine Diarra.

Faire revivre la culture et l’histoire du Mandé, tel est l’objectif de cet événement. Au cours duquel, ont été tenues des conférences débats  autour de quatre thèmes: ‘’Charte de Kouroukan-Fouka’’, ‘’Femme, paix et développement’’, ‘’potentialités et atouts économiques du Mandé’’ et ‘’Prévention et gestion des conflits dans le Mandé’’. En plus de ces conférences-débats, le public a eu droit à une soirée de Gala, tenue par des groupes folkloriques du terroir, les artistes et musiciens de renom du Mandé et de la Mamaya de la Guinée.

Les objectifs visés par cette association est de  rassembler les ressortissants et sympathisants du Mandé autour des questions d’intérêts communs à l’échelle locale et nationale. Cela pour promouvoir entre autres le dialogue intercommunautaire comme instrument de paix et de stabilité à l’échelle nationale,  le progrès économique, social et culturel du Mandé.

Selon M. Diarra  la culture est la meilleure arme pour asseoir une paix durable, le meilleur vecteur de convivialité d’amour, le meilleur juge pour arbitrer et unir sans désobliger, mais aussi un sacrifice pour succomber au patriotisme ardent et à l’honneur.  Il a rappelé que sur initiative et exhortation des sages du Mandé, les cadres et ressortissants des terroirs du Mandé, défiant tous les préjugés et exprimant avec force leur foi dans l’avenir de cet espace ethno culturel, riche d’histoire et de cultures, ont créé le Grand Forum du Mandé Bolonba (GFM). Il fut porté sur les fonts baptismaux le 22 mai 2015 au Centre International des Conférences de Bamako (CICB). Une association entreprenante et très active, qui rompe avec les habitudes exclusivement festives pour s’intéresser à des chantiers innovants porteurs de valeurs de progrès et de paix. Mamadou Lamine Diarra est revenu sur de nombreuses actions déjà exécutées par le GFM, qui se veut un espace de rencontres et de débats constructifs sur les questions d’intérêt local et national.

« Le Mali et la Guinée est le même pays, personne ne peut les séparer. Au moment où la crise de la maladie Ebola était en cours je n’ai pas fermé la frontière mais chacun  a pensé à sa manière » a fait savoir  le président de la République pour réaffirmer le maintien du Mandé en son état historique.

Quant-au ministre des Affaires religieuses et du Culte M. Thierno Oumar Hass Diallo, il dira que cette journée culturelle est une obligation et un grand devoir de la réalité dans notre pays. « Le Mandé c’est le Dakadialan, le Niani, et le Brico. Le Mandé c’est  Tombouctou, le Mandé c’est du sud et nord en passant par le centre, le Mandé c’est des peuples noirs du sud, métissés du centre, les Touaregs Arabes de Tombouctou », a-t-il révélé, avant d’inviter tous les griots du Mandé de devenir exemplaires comme Balla Fasseké Kouyaté, Morikidjan Diabaté et Kélémonzon, et d’être griots constructeurs, dignes et loyaux, que cela est le vœu du président de la République.

Cette cérémonie d’ouverture s’est clôturée par la remise d’attestations du mérite de reconnaissance à 13 récipiendaires qui contribuent au rayonnement de la culture du Mandé.

Fatoumata COULIBALY

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