Ces propos sont d’Abdrahamane Sylla, ministre des Maliens de l’extérieur. C’était lors de la 1ère édition des Journées culturelles et sportives de Sansanding célébrées les 30 et 31 Janvier 2016, en présence de plusieurs hautes personnalités, dont Dramane Dembélé, ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat ; plusieurs députés ; le Sous-préfet de Sansanding, Youssouf Mariko et le Maire Lassana Kouma.
Ces Journées culturelle et sportives ont permis aux populations de Sansanding communément appelé « Sisani » de visiter un pan de la culture de la 4ème Région. Les masques et marionnettes Bozos ont fait revivre les traditions : du poisson au Farô, en passant par les serpents, l’hippopotame, la panthère. Du côté des Bambaras, le Warani et le Sôgôdian ont permis aux participants et visiteurs de mieux comprendre la diversité culturelle de la localité.
Pour le ministre des Maliens de l’extérieur, Abdrahamane Sylla, «aucun peuple ne saura se développer en ignorant sa culture. C’est pour cette raison que je rappelle toute la jeunesse à replonger dans sa source».
À ces Journées, les organisateurs entendent mettre en avant les masques et marionnettes pour épanouir les jeunes, les rassembler autour des idéaux de paix et de développement de la commune. «Laisser nos traditions, c’est nous oublier nous-mêmes», a indiqué le président de la Commission d’organisation des Journées culturelles de Sansanding, Madjouma Keïta.
Les ressortissants de Sansanding résidant en Côte d’Ivoire ont offert un bélier au ministre Sylla et des maillots aux équipes finalistes.
Autres temps forts de ces Journées culturelles : la course de pirogue et la visite aux notabilités. En effet, une course de pirogue organisée le dimanche 31 janvier 2016 sur la berge de Sansanding, mettait aux prises plusieurs équipes de jeunes Bozos. À la suite d’une épreuve qui a duré quelques minutes, l’équipe dénommée Commune IV est arrivée première devant celle de la Commune I.
Au titre des récompenses, une enveloppe symbolique a été remise aux différentes équipes : 40.000 FCFA pour la première ; 30.000 FCFA pour la deuxième place et un prix de consolation de 30.000 FCFA pour la troisième.
Quant à la course de pirogues, au-delà du sport, c’est toute une tradition ! En effet, dans les zones riveraines du fleuve Niger, la course de pirogues constitue une tradition des Bozos et Somonos. Car, elle permet aux jeunes, non seulement de maintenir leur santé, mais aussi signifie tout un symbole. «Tout ce que nous menons, nous le terminons par la course de pirogues», a témoigné un représentant des Bozos de Sansanding.
Tom