Promouvoir la lecture est au cœur des préoccupations de l`Association des Professionnels de l`Information du Secteur de l`Economie et des Finances du Mali (APISEF-Mali). C`est pourquoi, elle a organisé à l’occasion de la journée internationale du livre célébrée le 25 avril de chaque année, une conférence-débats à la bibliothèque nationale de Bamako autour du dernier ouvrage de l’ancien Premier ministre Moussa, sorti il y a juste quelques semaines.
Pour l’occasion, l’auteur du livre « le Mali : entre vents et marées 2015-2017 » était venu en personne pour expliquer à un public qui avait rempli l’amphithéâtre de la bibliothèque nationale, les différentes tribunes publiées dans la presse depuis son départ de la primature en en 2015. Compilées dans ‘’le Mali : entre vents et marées 2015-2017’’, ces tribunes sont des contributions sans équivoque d’un homme (Moussa MARA) fortement engagé depuis son très jeune âge à la construction d’un Mali prospère pour toutes ses filles et tous ses fils.
Après les mots de bienvenue du Secrétaire Général de l’APISEF-Mali Noumouzo Diarra et de sa Présidente d’honneur Mme Boukerem Fatima Diallo, le conférencier du jour Moussa MARAprenant la parole, a salué les organisateurs et les structures faitières pour leur belle initiative. Il mesure toute l’importance du métier de documentaliste et profils assimilés lorsqu’il affirme que «sans mémoire aucune collectivité ne peut s’épanouir ». C’est pourquoi, il propose aux collectivités de mettre en avant les archives car la prise des décisions se fait toujours en référence à ces documents.
Sur son livre ‘’le Mali : entre vents et marées 2015- 2017, l’écrivain et l’homme politique Moussa Mara, aprésenté les grandes lignes qui traitent des préoccupations de notre pays sous la période 2015- 2017. Aucun évènement de portée nationale n’a été omis.
En clair, l’ancien Premier Ministre analyse les problèmes socio-politico-économiques et sécuritaires du Mali et propose des solutions durables qui permettront de faire du Mali, un pays hissé à la hauteur de nos espérances.
Touchant les aspects de son livre traitant de l’économie, le Premier ministre a beaucoup insisté sur le triste fait que notre pays n’a pas un système de prévision à long terme. Cet état de fait explique plusieurs problèmes auxquels nous sommes confrontés. « Nous devons avoir des hommes et femmes qui travaillent dans le temps pour se projeter 20 ans de plus», fera-t-il comprendre.
Sur la lutte contre la corruption, Moussa MARA est très clair. Il faut combattre la corruption des élites pour espérer venir à bout de ce phénomène devenue une gangrène. En d’autres termes, il n y a de succès dans ce combat quand ceux doivent donner l’exemple, ne sont pas inquiétés lorsqu’ils sont responsables d’actes de corruption.
Sibiry KONATE