Journal d’un douanier : « Ma part de témoignage »

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La cérémonie de lancement de l’ouvrage intitulé : « Le Journal d’un douanier » a eu lieu le samedi 14 mai au mémorial Modibo Keita.

 

Écrit par Bassirou Mohamed Camara, « Le journal d’un douanier”, cet ouvrage de 175 pages édité par Figuira Éditions en 2022, est un récit de la carrière de l’auteur dans la douane, dans le mouvement syndical, la gestion du Conseil économique social et culturel et de la République.

« C’est un peu pour participer à la formation de la jeune génération et contribuer également à faire en sorte de partager mon expérience. Il est du devoir de notre génération de laisser quelque chose pour qu’en fin cette génération puisse s’en inspirer », a exprimé l’auteur.

C’est un ouvrage qui parle de tout et c’est un coup de cœur, mais aussi ma part de vérité de ce que j’ai vécu. Ce n’est pas uniquement la douane, c’est un douanier qui parle, mais ça parle de tout ce qui a touché ma carrière et qui peut servir pratiquement dans tous les secteurs de développement social, politique, économique, culturel, …

L’objectif de ce livre « c’est essentiellement de faire en sorte que les Maliens se retrouvent dans l’unité, dans l’union, et repensent notre démocratie qui de mon point de vue ne repose pas sur nos valeurs culturelles. Car cette démocratie est imposée, importée et malheureusement on l’a résumée aux seules élections et à la seule alternance », s’exclame-t-il.

Pour l’auteur, la gouvernance doit être revue et repensée. En un mot, il revient à refaire l’homme malien.

Dans son intervention, il a mis l’accent sur la formation, son importance. Dans le temps, les ressources n’étaient pas réunies alors qu’aujourd’hui la jeune génération a tout ce qu’il faut pour se former. Ils n’ont pas à aller à l’étranger.

Aujourd’hui à la retraite, Monsieur Camara a décidé de prendre la plume et ce qui est pour lui une manière de contribuer au renforcement de capacités de la jeune génération. Il a exprimé que c’est aussi un appel qu’il lance à tous ses collègues douaniers, en activité comme à la retraite, à plus d’union et de solidarité, d’esprit de correspondance, ce dont il ne cesse de rêver depuis bien d’années. Pour l’auteur, c’est une exhortation des pouvoirs publics, des acteurs politiques, et de la société civile, à repenser la gouvernance du pays « une adaptation de notre démocratie à nos valeurs sociétales est d’une nécessité absolue », a-t-il dit.

L’auteur Mohamed Bassirou Camara, né en 1952, a fréquenté plusieurs écoles de douane et a servi l’Etat malien pendant des années.

 Aminata Agaly Yattara

« Le Journal d’un douanier » Figuira Editions. 172 pages, 10 000 F CFA

 

 

 

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