Institut culturel afro-arabe : Une potentialité culturelle peu connue au Mali

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A l’entame, le conférencier a précisé aux hommes de médias que l’ICAA est créé pour servir d’outil illustrateur des liens culturels et historiques entre l’Afrique et le monde arabe, liés par l’histoire et la géographie. Il a spécifié que l’Institut, issu d’une recommandation du 1er sommet afro-arabe en 1977, vise à renforcer les rapports culturels entre les 2 régions, offrant ainsi un cadre de coopération culturelle entre l’Union africaine et la Ligue des Etats arabes.

A propos du caractère religieux de l’ICAA, le conférencier, Dr. Mohamed Salem Soufi, a fait savoir que l’ICAA n’est pas une organisation religieuse, mais qu’elle s’inscrit dans l’optique de rapprocher les cultures africaines et arabes.

Mais malgré ses engagements constants dans ce sens et la présence de son siège au Mali, l’ICAA est peu connu des Maliens,  a regretté le DG. Nommé à la tête de cette institution internationale en janvier 2015, Dr. Soufi s’est engagé à mettre fin à cette situation. Il s’est dit surpris par la méconnaissance de l’Institut au Mali malgré les multiples activités culturelles qu’il a menées depuis sa création.

De sa création à aujourd’hui, a rappelé le conférencier, l’ICAA a mené beaucoup d’activités dans la seule intention de promouvoir les cultures afro-arabe. Il a aussi assuré les hommes de médias de l’engagement de l’Institut à soutenir les autorités dans la mise en œuvre du processus de paix car, a-t-il précisé, aucune activité culturelle ou de développement n’est possible sans la paix.

Il a saisi l’occasion pour parler du plan d’action de l’ICAA qui s’articule autour du partenariat culturel, la coopération de développement et de contribution aux efforts visant à faire face aux défis majeurs des pays et population des 2 zones.

Le conférencier a salué le rôle prépondérant du Mali dans l’établissement de la relation afro-arabe et le privilège accordé à l’Institut. Avec cette prise contact avec les hommes de médias, il a promis de tout mettre en œuvre pour une plus grande visibilité de l’Institut.

Youssouf Coulibaly

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