Le 7 Mars 2006, l’artiste noir contemporain le plus célèbre, Ali Farka Toure, homme de culture africaine, à cheval sur la seconde moitié du XXe le début du XXIe siècle, prend sa retraite existentielle. L’éclat de la huitième commémoration de sa disparition scintille encore sur le monument érigé à Lafiabougou en son nom.
Au cours de la cérémonie d’inauguration, ce vendredi, présidée Bruno Maïga, ministre la Culture, on n’a noté la présence du gotha de la culture, de la politique, des parents, des amis et des admirateurs. La parole était une.
Le 4e adjoint au maire de la C IV, Issa Sidibé, se réjouit pour sa part du choix de sa commune là ou d’autres localités du pays lui raviraient la vedette. Il assure que l’entretien de ce joyaux ne fera pas défaut.
Ali Guindo, administrateur général d’Ali Farka Touré Fondation, signale que ce 8e anniversaire, placé sous le signe du «Mérité», n’est pas organisé pour faire l’apologie d’Ali Farka Touré. C’est-à-dire : «la vie, le travail et la mort», passages obligés pour tout être vivant.
Selon, le président d’Ali Farka Toure Fondation, Vieux Farka, son fils aîné, ce monument traduit la volonté politique des plus hautes autorités de la République du Mali envers son regretté père. C’est une marque d’honneur et de reconnaissance et une promotion de la culture malienne.
Il a enfin remercié les bonnes volontés qui ont contribué financièrement ou matériellement à la réalisation de ce patrimoine culturelle.
A. Touré