Hommage aux soldats disparus au Mali et d’ailleurs : Appel à contribution littéraire

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A l’occasion de la commémoration de l’anniversaire du 11 Novembre 1918 qui célèbre la   paix, l’édition Cauris livres a lancé un appel à contribution « Poèmes à un jeune soldat inconnu » qui a eu lieu le 11 Novembre dernier, à l’espace culturel La Gare.

La cérémonie  a   été présidée par Mme Dramé Kadidiatou Konaré Directrice générale de Cauris livres en présence de l’écrivain Mr Didier Veller et plusieurs autres invités.

Prenant la parole,  Mme Kadidiatou Konaré Directrice Générale  d’édition Cauris livres a lancé un appel à tous ceux qui ont une âme de poète et  qui voudraient rendre hommage aux soldats disparus au Mali et ailleurs à travers la publication d’un recueil de poèmes.

Il s’agit a dit la directrice générale de Cauris livres, de donner de la « voix » à diverses personnes sans distinction d’âge, de sexe, de nationalité pour commémorer la journée des soldats disparus. Cela, afin que ceux-ci ne tombent dans l’oubli.

Elle ajoutera ensuite : «  Nous avions cheminé avec un jeune soldat, tirailleur sénégalais qui été tué par l’ennemi d’un éclat d’obus à la gorge le 15 juillet 1918, lors de cette seconde bataille de la marine, ce jeune soldat était marié. Nous avions eu l’honneur de publier un livre sur lui, un livre dans lequel son petit neveu Didier Veller, (aujourd’hui présent) qui retrace son bref passage ici à travers poèmes, à travers lettres et à travers diverses notes. Le livre puisqu’il faut le nommer Eugène Escroffier l’Ardéchois tirailleur Sénégalais est un hommage d’un petit neveu à son oncle. C’est aussi un ouvrage de toute une génération de soldats’’.

Ce soir ajoutera l’Editrice, nous vous proposerons quelques-uns de ces poèmes de ce jeune soldat. Des poèmes écrits sur ses différents champs de bataille, nous vous proposons de les écouter afin de toujours vous rappeler que ceux qui sont tombés, étaient comme nous. Ils avaient des rêves comme nous », a conclu Mme Kadiatou Konaré.

Pour sa par, Mr Didier Veller, l’auteur du livre a remercié madame Kadidiatou Konaré pour son initiative qu’il a qualifiée de salvatrice qui va sans doute contribuer à l’émergence de nouveaux talents dans le domaine littéraire. « Le poème est une arme bien forte que les armes qui tuent’’.

C’est aussi un moyen de se défendre et de se protéger a ajouté Mr  Veller, avant de conclure : « Au cœur de la guerre 1914-1918, véritable carnet de guerre d’un jeune volontaire engagé, cet ouvrage témoigne aussi d’une réalité méconnue : au nombre des tirailleurs Sénégalais appartenant aux troupes coloniales figuraient aussi des métropolitains. Le 15 juillet 1918, à 24 ans Eugène Escoffier est tué. Cent ans après, nous commémorons sa mort. Cet appel à contribution est une opportunité pour la jeune génération de démontrer tout son génie créateur ».

 

 Hinda Traoré

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2 COMMENTAIRES

    • HOMMI¢IDAM€RICAIN€ / BAVURAM€RICAIN€ tellement B€LLIQU€UX pensaient-ils voir des soldats à tout les coins de rues…

      /international/etats-unis-un-chercheur-chinois-qui-travaillait-sur-le-covid-19-tue-par-balles-

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