Guimba National et Hassane Kouyaté présentent : la pièce de théâtre “The Island” ce samedi

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Après avoir été  déjà répétée en mars 2011 à la Voix du Griot (Les Lilas) puis du 26 avril au 7 mai dans la salle Lavoir Moderne Parisien, le public bamakois aura droit à la pièce de théâtre The Island avec le duo Guimba national et Hassane Kouyaté. L’événement est prévu pour ce samedi 15 octobre à l’Institut Français de Bamako (ex-CCF). La pièce retrace la vie de deux prisonniers au moment de l’apartheid. Un spectacle à voir. 

Cela fait plus d’un an qu’Habib Dembélé dit Guimba national, et Hassane Kassi Kouyaté, l’un des fils de Sotigui Kouyaté ont  travaillé un texte d’Athol Fugard, John Kani et Winston Ntshona, une traduction et une adaptation de Marie Héléne Estienne.  La pièce de théâtre en question  “The Island” est une mise en scène de  Hassane Kassi Kouyaté, qui joue aussi dans la pièce avec Guimba national. Cette pièce est l’histoire de deux prisonniers qui résistent à l’absurde enfermement avec leur imaginaire. Résister par tous les moyens! C’est le mot d’ordre des deux hommes. L’île de Robben Island est très connue dans l’histoire de l’Afrique du Sud.

La pièce retrace la vie de deux hommes, qui, chaque matin, entrent dans un cycle de labeur qui détruit l’âme et efface l’esprit sous le soleil brûlant. Le soir, les deux prisonniers, dans leur cellule, aussi morts qu’ils peuvent l’être, recommencent à vivre en parlant, en criant et surtout en essayant de ne pas se couper du monde. ”Pour cela l’imaginaire est leur échappatoire”. Un rituel quotidien : l’un d’eux ramasse une tasse et passe un appel longue distance pour New Brighton. Ils parlent à la famille et aux amis. Guimba et Hassane jouent en parfaite complicité, comme de vrais prisonniers, avec de l’art dans les propos, de la tonalité dans la voix, mais aussi de l’harmonie vocale, même si souvent il y a des contradictions. Ce spectacle est à voir, car les deux acteurs font souvent rêver, et plongent le public dans la réalité de l’Afrique du Sud au moment de l’apartheid. Un spectacle inédit.

Kassim TRAORE

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