Les jeunes filles et femmes formées par l’Ong AGIR dans le cadre du projet Swedd en hôtellerie et en couverture médiatique, respectivement au Centre Aoua Kéïta et au Conservatoire des Arts et Métiers multimédias Balla Fasséké Kouyaté, ont reçu le lundi dernier des kits d’installation. La cérémonie tenue au Palais des sports était présidée par la Première Dame, Mme Kéïta Aminata Maiga, présidente de l’Ong AGIR.
Ils sont venus très nombreux à l’occasion de cette cérémonie de remise de kits. Ils, ce sont entre autres les membres du gouvernement, les bénéficiaires et les partenaires techniques et financiers du projet, lequel a permis à 196 jeunes filles et femmes d’être formées en hôtellerie/restauration au centre de formation professionnelle Aoua Keïta et à 120 autres en couverture médiatique au Conservatoire des Arts Multi Media Balla Fasseke Kouyaté. Le tout totalisant un effectif de 316 filles ayant bénéficié de cette formation pour un coût global de 25 200 000 Fcfa. Parmi ces 316 bénéficiaires, 272 ont reçu des kits d’installation composés d’un kiosque métallique, deux tables à manger, 10 chaises métalliques, un parasol et un important lot de matériels de restauration. Les kits remis à celles qui ont suivi la formation en couverture médiatique comprennent un appareil double fonction caméra vidéo (Canon EOS 4000D) un sac, un trépied, une batterie de recharge et une carte mémoire de 64G. Il faut rappeler que toutes ces jeunes filles et femmes ont reçu un fonds de roulement pour un montant de 120 000 Fcfa pour le démarrage de leurs activités respectives.
“ Le budget total des kits et des fonds de roulement des deux corps de métiers s’élève à un montant de178 076 000 Fcfa ” a précisé de son côté le coordinateur de l’Ong AGIR, Mamadou Sissoko. A l’en croire, cette cérémonie de remise est le résultat partiel de la composante 1.2 du sous projet ” Appui à l’Apprentissage et à l’Autonomisation Economique des Filles/Femmes à Bamako et dans la périphérie “, dont la mise en œuvre est assurée par l’ONG AGIR, en partenariat avec le projet Swedd.
“C’est une initiative gouvernementale de 06 pays du Sahel dont le Mali, qui vient renforcer l’initiative des premières dames sur le projet ” Engagement de Bamako ” sous la conduite de Mme Keïta et dont les objectifs concourent à la promotion des métiers innovants au profit des filles/femmes à travers des programmes ciblés de formation, suivi d’installation, des activités de sensibilisation autour des thèmes sur la santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile(SRMNI) et les VBG afin de répondre à une forte demande sociale caractérisée par le chômage des jeunes, des femmes, le taux élevé de mortalité malgré une tendance à la baisse, la faiblesse du système éducatif inadapté à la production des ressources humaines de qualité pour les besoins de l’économie nationale” a expliqué M. Sissoko, tout en rappelant que ledit programme avait été lancé en Juillet 2018 et visait la formation de 950 filles/femmes déscolarisées et non scolarisées. Il a saisi cette occasion pour remercier tous les partenaires techniques et financiers de ce projet dont la Banque mondiale et l’Unfpa, pour leur l’accompagnement dans la mise en œuvre de ce vaste chantier.
Du ministre de la Promotion de la femme de l’enfant et de la famille à son homologue de l’Aménagement du territoire et de la population, tous ont remercié cette initiative de l’Ong AGIR et son partenaire Swedd qui contribuera sans nul doute à améliorer les conditions de vie des bénéficiaires. Même son de cloche chez la porte-parole des bénéficiaires qui a, au nom de ses collègues, remercié la présidente de l’Ong AGIR tout en la rassurant que ces différents outils et apprentissages seront utilisés à bon escient.
Il faut rappeler qu’après les différentes interventions, la première dame et sa délégation ont procédé à la remise symbolique des kits aux bénéficiaires, visité les matériels sur place et dégusté des aliments des restauratrices.
Kassoum THERA
Se méfier de ces ONG comme l’Arche de Zoé
Rapatriés en France le 28 décembre 2007, les six membres de l’Arche de Zoé voient leur peine de travaux forcés commuée en 8 ans de prison ferme le 28 janvier 2008. L’affaire trouve en partie son épilogue le 31 mars 2008 par la grâce présidentielle tchadienne qui leur est accordée, puis leur libération immédiate.
Comments are closed.