L’Indépendant : Qui êtes vous ?
Goulou Kéïta : Je m’appelle Goulou Kéïta. J’ai un Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP) de spécialité employé de banque. Actuellement, je suis cameraman-photographe et stagiaire en réalisation à la société Brico-Films.
Pourquoi vous avez choisi le domaine du cinéma ?
Tout d’abord, je remercie Balla Kéïta de m’avoir initié à la caméra. C’est par amour que je suis venu dans le cinéma en commençant par être photographe et faire le making off sur le plateau de tournage des différentes séries des films de Boubacar Sidibé comme “Dou la famille” et les “Rois de Ségou saison I et II “.J’ai été également cameraman sur le plateau de tournage de certains lauréats maliens de Clap Ivoire. En s’inspirant de ces connaissances acquises, j’ai réalisé un documentaire avec l’appui du grand réalisateur Boubacar Sidibé. Sans oublier la directrice de production de la société Brico Films qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite de ce documentaire.
Est-ce votre premier film ?
Oui, c’est mon premier film en tant que jeune réalisateur. Mon souhait, c’est d’être un jour un grand réalisateur pour faire avancer le cinéma malien voire africain.
Quelles sont vos ambitions ?
Mon ambition, c’est de réaliser beaucoup de films. A court terme j’aimerais réaliser un documentaire sur l’eau source de vie, ensuite sur des thèmes relatifs à notre culture.
Votre film documentaire parle de quoi exactement ?
Je pense que beaucoup de maliens vont consulter la médecine traditionnelle parce qu’elle leur offre ce que le système conventionnel ne leur propose pas : moins de coûts, plus d’accessibilité, une harmonie avec le système des valeurs et leur croyance et parfois le dernier recours quand aucune autre alternative thérapeutique n’est envisageable. Cependant, le traitement traditionnel des fractures des membres demeure d’actualité dans la sous région et pose un véritable problème aux chirurgiens orthopédistes traumatologues avec de nombreux cas de gangrène et d’amputation des membres consécutifs aux complications. A l’aide des témoignages des thérapeutes et des images de malades ce documentaire se penche sur la question et se pose des questions.
Qu’est-ce que cela vous fait de participer au festival Clap Ivoire ?
Je pense qu’en tant que jeune réalisateur, il est très intéressant de participer à ce festival, qui regroupe d’autres jeunes réalisateurs de différents pays. Ce sera pour moi, une grande expérience. D’ores et déjà, je souhaite que le meilleur gagne !
Réalisé par Alou BADRA HAIDARA
