La Directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova, a adressé une lettre aux autorités maliennes et françaises tout en invoquant la Convention de La Haye pour la protection des biens culturels en situation de conflit.
Pour rappel, en 2012, la rébellion islamiste avait suscité une vague d’indignations après avoir détruit des mausolées de saints musulmans du XVIè siècle à Tombouctou. Ce « déluge de feu » sur les régions Nord du Mali commence à être dénoncé par l’UNESCO surtout concernant les biens culturels du pays inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les terroristes avaient détruit beaucoup de sites culturels sous des prétextes fallacieux.
C’est pourquoi la Directrice générale de l’UNESCO préfère tirer dès maintenant sur la sonnette d’alarme pour qu’on veille sur les sites culturels épargnés par les « fous de Dieu ». Il faut donc sauver ces sites dont la disparition entraînera un sérieux manque à gagner pour le Mali et pour son tourisme.
Paul N’Guessan