Fête en période de COVID-19 : Un coup dur pour les activités culturelles

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Depuis l’apparition du nouveau coronavirus au Mali, les activités culturelles  sont fortement affectées par la pandémie. Alors que la fête marquant la fin du mois de Ramadan a été célébrée ce weekend, par les fidèles musulmans, l’heure n’est pas à la reprise des activités pour les opérateurs culturels maliens. Les grands rassemblements étant interdits depuis l’instauration de l’état d’urgence sanitaire, aucun concert n’est prévu dans la ville de Bamako à l’instar de tout le pays, où un décret datant de mars interdit les rassemblement de plus de cinquantaine. 

Comment les acteurs culturels se préparent à vivre cette fête sans festivités ? Quelles sont les estimations sur le manque à ne gagner rien que pour ce weekend ? InfoSept s’est entretenu avec des acteurs du secteur (gestionnaires de boites de nuit, gérants d’espace de loisirs, artistes, producteurs…).

L’ensemble des acteurs interrogés s’accordent sur un fait : en raison de la pandémie de coronavirus, il est impossible d’organiser des événements sans courir le risque de contribuer à la propagation de la maladie : « Il n’est pas envisageable d’organiser actuellement des événements avec la présence du COVID-19 en Mali. Pour nous qui possédons les boites de nuit, il n’est pas possible d’organiser une soirée tout en respectant toutes les mesures édictées par les autorités sanitaires pour éviter les contaminations », explique, le gérant d’un Night-club de la place. S’agissant du manque à gagner pour les 48 heures d’ambiance (le jour et le lendemain de la fête), ils estiment les pertes, à plusieurs milliers de nos francs.

Mahamadou YATTARA

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