Festivals à travers le Mali : Et si l’on arrêtait le folklore

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Le Mali traverse actuellement l’un des moments les plus dramatiques de son existence avec son cortège de victimes au nord et au centre. Il ne se passe plus une semaine sans qu’un soldat ne tombe sur le front, lors d’attaque terroriste et/ou d’explosion de mines.

Au même moment, certains Maliens, au lieu d’avoir une pensée pieuse à l’adresse des nombreuses victimes (civiles et militaires), de compatir à la douleur de leurs familles, au lieu de prendre la mesure du drame qui frappe la nation, sont occupés à faire la fête à travers l’organisation de festivals, dont l’objectif est surtout financier. En clair, les organisateurs de ces spectacles, en ces moments durs pour la nation, sont dans le profit.

Pis, ces fêtes sont parrainées par de hautes personnalités de l’Etat, qui visiblement prennent du plaisir à être là. Presqu’au même moment, d’autres Maliens enterrent un parent, mort pour la défense de la patrie, ou lâchement assassiné…

Alors il est temps, grand temps qu’on arrête ces festivals et autres soirées de gala, par respect pour les morts et leurs familles. Histoire de donner tort à ceux qui affirment quotidiennement que « si tu meurs pour le Mali, t’es mort pour zéro ».

La Rédaction  

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18 COMMENTAIRES

  1. Je suis Desolé pour vous pauvre con et abrouti de journaleux ou so moins La Redaction tout simplement mais le peuple doit vivre.
    Si vous avez des choses a ameliorer dans la situation generale du pays, adressez vous ladji bourama woloni kabakoh le super-hyper vampire et sa gang de racailles de requins, crocodiles, coyotes, loups, vautours et vampires et aussi aux chefs vampires de lopposition et leurs racailles de vampires, coyotes, crocodiles et requins aussi.
    Sans oublier tous les groupes armés, societe civile et religieuse, aeem, cnj et tout le reste….
    Les festivals font parties integrantes de nos cultures mais les conneries de de djelis soumous ou les voleurs et leurs semblables flambent nos sous…….
    Bon Festivals….. 😀 😉 .

  2. Bjr a tous. Le Mali Festi Reggae a dans sa 12eme edition le samedi dernier :
    – loué la sono chez maestro sound presque 3000000 fcfa (20 salariés ont travaille sur l projet au musee)
    – loué le musee national presque 750000f
    – payé les artistes chanteurs et musiciens pres d’un million
    – loué des chaises
    – payer des journalistes et des cameramen
    – payer des organisateurs (j’en fais partie)
    – payer des dessinateurs pr les banderoles les t shirts
    – payer des manoeuvres a la journee
    – permis a des spectateurs de se défouler après une semaine de dur labeur
    – permettre a nos artistes de rencontrer des freres de la sous region.
    Le reggae roots a coulé a flot…
    Que dire d plus. Pauvre journaliste cree un festival et tu comprendras par toi meme que tes papiers invendus ne son la faute quà ta médiocrité…
    Jah! Rastafari

  3. Dans tous les cas, le dernier mot reviens aux citoyens car c’est a eux qu’on s’adresse même si c’est vrai que quelque part cela fait mal.Les organisateurs de ces festivals ne que leurs profits car pour eux c’est la seule chose qui compte.Que ceux qui croient que ces manifestations sont organisées, pour défier les islamistes ou bien pour promouvoir la culture malienne ,sachent qu’ ils se trompent. Leur seule raison d’ être c’est le profit. Allez demander a Mamou DAFFE si son “Festival sur le Niger ‘ a réussi cette année ou pas, ce sont des chiffres qu’il va vous donner, et en francs cfa , s’il vous plait.

  4. Je comprend que le Gouvernement veut instaurer un climat de calme et de sérénité en évitant toutes formes de psychose non bénéfique à la vie quotidienne du malien lambda. Ce comportement du Gouvernement est aussi une bonne chose sinon c’est bandits gagneront leur mauvais combat contre le Mali. Il faut absolument des festivals de ce genre pour dire à ces bandits que “le c h i e n aboie et la caravane passe”.

    • Reste à déterminer qui est le chien, qui est la caravane ? Si nous ne prenons pas des mesures pour inquiéter les terroristes, c’est eux qui finiront par s’approprier l’adage du chien et de la caravane pour parler de nos festivals.

  5. … ” il est temps, grand temps qu’on arrête ces festivals et autres soirées de gala, par respect pour les morts et leurs familles… ” … /// …
    :
    Arrêter de faire la fête… ? Peut-être que vous avez raison, je ne sais pas… ?
    Faire la fête en temps de crise ou de conflit armé, c’est pour certains une manière de conjurer le sort… ? Une forme de résistance, dire aux assaillants qu’ils ne vont pas nous empêcher de vivre chez nous, qu’on n’a pas peur, qu’on est encore moins terrorisés… ? Faire des fêtes pour gagner de l’argent en périodes de crises… ? Oui, ça peut paraître choquant… ! Mais les festivals, les expositions, les forums et autres colloques sont des démarches à but culturel, donc moins choquant, je crois.

  6. On ne peut pas cesser de vivre parce qu’il y a des morts mais malheureusement nous ne faisons que jouer pendant qu’il y a péril en la demeure. Depuis l’événement du CNDERRIÈRE que le pays a cessé de se battre contre les crétins, le plus grand camp (Kati) est en fête pendant que les petites garnisons et les troupes étrangères sont en guerre.

    DEPUIS 5 ANS QUE NOUS N’AVONS PAS EU LE TEMPS DE NOUS OCCUPER DE L’INSÉCURITÉ QUI GRANDIT DE JOUR EN JOUR.

  7. Bonjour L’Aube,
    Vous ne savez pas que ces festivals sont des facteurs de pourvoyeurs d’emploi? ce qui permet de booster l’économie en réduisant le chaumage, vous devez savoir que les festivals sont des facteurs d’apaisement de la population c’est à dire ça permet de diminuer la psychose. Nous avons tous des pensés pieuses pour nos disparus mais cela ne doit pas nous empêcher de travaillé pour avoir de l’argent et faire nourrir dignement nos familles au lieu de quémander ou de voler.

    • Il faut dire à l’Aube de demander aux magistrats et aux autres grévistes d’arrêter de grever que le Mali est aussi en crise. Certaines personnes voient le mal partout. Acceptez enfin que le Mali comprend plusieurs secteurs d’activité.

    • Oui, il ne faut pas céder à la terreur, oui il ne faut pas se laisser abattre, il faut continuer à vivre mais il faut faire quelque chose contre la crise aussi. Ce qui ne semble pas être le cas au MALI. Depuis Mars 2012 que les putschistes ont commencé la fête à Kati sans se soucier du pays qui tombait dans les bras des criminels, la fête continue avec ceux qui les ont remplacé. Si malgré ces fêtes on avait eu le temps de mettre notre armée en ordre de bataille……

  8. Le problème est Culturel, au Mali tout événements devient une occasion de fêter. Même les dirigeants sont persuadés que si il y a pas de chanteur et danseurs, la fête ne serait pas belle. En fait c’est une culture aliéné car avant la colonisation, en cas de guerre (suite a nos chercheurs et nos anciens) les mariages, les baptême , les fêtes de circoncisions … étaient célébré de façon très sombre sans sans chant et danse ! Je suis persuadé que si on interdit définitivement les célébrations intempestives, le problème du nord serai rapidement réglé afin que les gens puissent s’amuser .

  9. La Rédaction de l’Aube, continuez à écrire vos articles de mer—-de et foutez la paix aux gens. Vous pensez que les gens vont cesser de vivre parce que le Mali est un pays éternellement en crise? A travers le monde ce sont des activités de ce genre qui permettent aux gens de résister face à la terreur imposée par des certains obscurantistes comme vous. Ceux qui vivent de ça vont aussi croiser le bras parce que le Mali est en crise? Ou vous souhaitez qu’ils aillent agrandir le lot des frustrés pour en rajouter à la crise? Le tourisme est mort et maintenant vous voulez que la culture se meurt? Vous avez une lecture dépassée et ignorante de ce milieu, Mr ou Mme de la Rédaction. Vous n’êtes pas plus malien que tout ce beau public qui assiste à ces festivals, ils sont conscients des réalités du moment mais ne comptent pas se laisser abattre comme vous

  10. Pourquoi voulez-vous qu’ils boudent leur plaisir? Ils n’ont aucun parent parmi les victimes. Ni leurs pères, ni leurs mères, aucun de leurs parents ne sont tombés sous les balles assassines des djihadistes. Alors, ils s’amusent, ils font comme si de rien n’était, puisque ça n’arrive qu’aux autres. Lorsque l’homme à la tête du pays lui même s’en fout, pourquoi voulez-vous que les autres se sentent concernés? C’est désormais le pays de je m’en fout. L’irresponsable qui gouverne le pays est loin de ces préoccupations. Laissez-les s’amuser, jusqu’au jour où, un de leur parent se fera descendre, ils comprendront la douleur du deuil ce jour-là. Nous vivons depuis quatre ans dans le laissez-aller, le pays du je m’en foutisme généralisé. Avec I.B.K, le pays ne fonctionne que cette manière. Autrement les gens mourront d’ennuis. Les irresponsables vous diront que c’est la seule façon de prouver que les Maliens ne cèdent pas à la terreur, à la peur. Or, il ne s’agit pas de prouver aux autres que nous n’avons pas peur. Il s’agit de pudeur, lorsque le pays brûle. Il y’a un temps pour s’amuser, et un autre pour se recueillir. Nous ne sommes pas en deuil permanent, nous avons le cœur meurtri par de tels comportement, et surtout d’avoir notre destiné entre des mains inexpertes. Nous souffrons davantage du manque de Chef, d’homme compétent, capable de propulser ce pays vers son émergence, vers un avenir radieux. Au lieu de cela, Dieu a choisi de confier les destinés de notre pays à un crétin, ce bouffon de Président à la solde des djihadistes et des rebelles. Laissez-les s’amuser, puisque le chef lui même s’amuse avec l’avenir du pays tout entier.

    • Non Touré, nous tous avons des parents,des amis, bref des connaissances qui ont péri dans cette guerre; devrons nous s’arrêter de vivre ou de travailler par ce qu’un parent est décédé? Posez vous la question combien de personnes vivent de ces festivals dans l’année? les artistes, les comédiens, les musiciens, les techniciens, les télévisions, les cordonniers, la population ou la localité ou a lieu le festival, les chauffeurs de taxi et des tricycles, les vendeurs de carburant, la grand mère qui vend sa galette ou baignée au bord du goudron, les vendeurs de viande(la dibiterie et les ambulants) bref c’est une véritable industrie. Ne voyez pas seulement le coté festif il y’a tout un beau monde à coté.

  11. j’ai ce sentiment aussi que les gens vivent comme si rien ne se passe au mali,et se sont nos freres soldats qui payent grandement et bizarement les gens protestent pour augmentation de salaire ou les politiques protestent ceci cela mais jamais personnes ne protestent pour nos freres militaires qui tombent tous les jours pour le mali! que le bon dieu protege le mali et son armee,amine!

    • Bonjour alybakoneta,
      Je suis en partie d’accord avec vous, l’augmentation de salaire bénéficie à tout le monde même les morts, je suis parfaitement d’accord avec vous quand vous écrivez “mais jamais personnes ne protestent pour nos frères militaires qui tombent tous les jours pour le mali! “

    • Le journal l’aube écrit du n’importe quoi et des internautes sans réfléchir se mettent à soutenir cet article de merde. Le festival c’est aussi comme le travail à la rédaction de ce journal de merde. Pourquoi l’Aube n’arrête pas d’écrire parce que les gens meurent sur le front. La musique et l’art en général est un travail au mème rang que le journalisme et fait vivre des milliers de gens au Mali et en Afrique. Vous- égoïstes voulez que ces musiciens et artistes meurent de fin pour soutenir celui qui est déjà mort. Les soldats ont signé pour mourir et c’est un honneur pour eux de mourir au front si vous ne le savez pas. La vie doit continuer a coté de la mort. Il faut vraiment réfléchir profondément avant d’écrire des idioties. Combien de familles attendent ces moments de festivals pour manger à leur fin avec les retombés de leur activités d’accompagnement??
      Bon vent aux festivals au Mali, au Congo, au Sud Soudan, en Afghanistan etc…

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