La 2ème édition du Festival Vivre Ensemble de Tombouctou aura lieu du 10 au 12 février 2018. Ce festival sera une opportunité de promouvoir le vivre ensemble, lutter contre l’intégrisme, promouvoir la culture de la paix, favoriser le retour des réfugiés, permettre la réinsertion socio-économique des réfugiés.
L’information a été donnée par ses organisateurs au cours d’une conférence de presse tenue le vendredi dernier dans la salle de réunion du ministère de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, en présence des membres du gouvernement, des autorités locales, des députés de la région et plusieurs ressortissants de la région.
Dans son intervention, Sahala Maiga, directeur du festival, a rappelé qu’après la crise traversée par le Mali, les jeunes de Tombouctou se sont retrouvés pour créer un festival appelé «festival Vivre Ensemble». Selon lui, cette rencontre culturelle majeure de la région vise à promouvoir le vivre ensemble, à lutter contre l’intégrisme, à promouvoir la culture de la paix, à favoriser le retour des réfugiés, à permettre leur réinsertion socioprofessionnelle.
Après une première édition l’année passée, cette 2ème édition a pour thème : «Pour la Paix et la Réconciliation». La marraine est l’honorable AZIZA, députée élue à Tombouctou. Avec un budget estimatif de 160 millions FCFA, plusieurs activités sont au programme, notamment des prestations musicales et des conférences-débats, des manifestations sportives.
Selon le directeur du festival, «Sans le vivre ensemble, Tombouctou n’existe pas, le Mali n’existe pas. Il ne s’agit pas d’un village, d’une ville, il s’agit du Mali. Rien n’est perdu, tout dépend de nous. Tant qu’il y a la cohésion l’ennemi n’entrera jamais.»
Pour le maire de Tombouctou, Aboubacrine Cissé, «le vivre ensemble est et demeure l’espoir des populations de la cité des 333 Saints». Il a aussi évoqué l’impatience des Tombouctiens d’accueillir les festivaliers, toute chose qui marque l’implication des populations locales dans ce projet.
Le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Mohamed AL Moctar, a souligné que «la stabilité de la Nation ne doit pas être l’affaire des seuls politiques, mais de tous les Maliens et Maliennes. Nous devons oublier nos frustrations, nos blessures, nos rancunes, pour le Mali, l’essentiel s’appelle la réconciliation. Ce festival est un signal fort pour entamer une vie en société. Aucun développement n’est possible sans paix, sans communion entre les fils et filles du pays.»
Notons que le festival bénéficie de l’accompagnement de l’Armée malienne, de la Minusma et des troupes françaises de Barkhane.
Diamouténé, Stagiaire
