Festival théâtres des réalités à Sikasso : Paix et réconciliation nationale par la récontruction de l’identité culturelle

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La cité verdoyante du Kénédougou abrite depuis le lundi 1 décembre 214 les activités de la 12ème édition du festila théâtre des réalités. Le thème choisi pour la présente édition est «Théâtre et reconstruction de l’identité». Ce festival propose 7 jours de spectacles de théâtre avec  des  troupes maliennes, burkinabés, togolaises, ivoiriennes, béninoises et françaises. L’objectif est de faire du théâte un outil de paix et de réconciliation nationale.

Organisé par l’Association culturelle « Acte Sept », le lancement officiel de cette importante manifestation culturelle a eu lieu au Parc de Sport de Sikasso, sous présidence de Almamy Koureïchi, chef de Cabinet du Minitre de la culture. Après les mots de bienvenue de Yaya Cissé, maire de la ville de Sikasso, l’initiateur de l’évènement, Adama Traoré, président de l’Association «Acte Sept » dira que le festival vient combler un retard  dans le pays sénoufo, tout comme la plupart de nos aires culturelles,  commence à marquer les pas d’une crise identaire. Un problème qui est responsable, en gande partie, de la grave crise que notre pays traverse depuis 2012. C’est pourquoi, dans la perspective de la recontruction du Mali poste crise, les membres de «Acte Septe » et ses partenaires croient, dur comme fer, que le retour à l’identité peut jouer un role important dans ce processus. A travers le théâtre, il s’agit de reconstruire l’identité des différents goupes ethnique qui composent le Peuple malien pour favoriser le dialogue culutrel. « Le retour à l’identité culturelle nous permet de mieux nous comprendre, nous même, pour mieux s’ouvrir aux autres » a défendu Adama Traoré, fils du terroir. Il tenu à remercier tous les partenaires qui ont concouru à la tenue de l’évènement, notamment le ministère de la culture du Mali, l’organisation interationale de la francophonie, l’Intitut français etc.

Pour le représentant du ministre de la culture, Almamy Koureïchi, la douzième édition est spéciale en ce sens qu’elle se tient à un momernt où le peuple Malien, dans son ensemble, s’interroge sur les raisons qui nous ont plongées dans la crise multidimensionnelle en 2102. Pourquoi sommes-nous là ? Pourquoi cela ? Sont autant d’interrogations auxquelles le Mr Koureïchi a invité les acteurs du 7ème art à repondre. Car le théâtre est, selon lui, un puissant vecteur de reconciliation et de paix, de recontruction de l’identité culturelle. Quand aux nombreux festivaliers, il les a invité a bien écouter, regarder mais et surtout de pouvoir intérioriser le message délivré par les acteurs en faveur d’un retoutr de lapaix dans notre pays. « Nous devons repartir sur de bons pieds, pour cela il faut un renouellement de la culture malienne », a-t-il lancé.  Cette journée de lancement  été marquée par la pièce de théatre « On peut s’entendre » de AdamaTraoré, homme de culture, non moins promoteur du festival.

Dans la soirée, plutard, les jeunes artistescomme Van Baxi Tifoune et Somané ont enu la foule en haleine. Mais déjà, les troupes traditionnelles comme Cicaara et les korèduga avaient ouvert le bal à 19 heures.  Le moins qu’on puisse dire, c’est que la suite promet d’être belle avec les prestation attendues Nèba Solo, Mamou Sidibé le vendredi, Abdoulaye Diabaté, Amanar et Tiliwen et surtout Dougou Bagayoko, la fille de Nahawa Doumbia qui n’est plus à présenter au Kénédougou.

Abdoulaye Ouattara, Envoyé Spécial

 

 

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