Festival sur le Niger : Spécial la fête de Daffé

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Les rideaux sont tombés sur la 12ème édition du Festival sur le Niger. Les uns et les autres s’évertuent de qualifier cette édition de spéciale. Pourtant, elle a été pareille  comme toutes les autres  hormis le concert au bord du fleuve.

Depuis plusieurs années, le Festival sur le Niger constitue une composante essentielle du cadre de vie de la ville de Ségou, une source de revenus liés au tourisme et un levier de créativité pour la production de biens et services nouveaux. Toutes choses qui force la notoriété de Ségou sur le plan culturel, comme vitrine du Mali, à travers le monde.

Les festivaliers étaient les mêmes que les éditions précédentes. Venus de tous les continents. L’art visuel, plus attrayant que jamais à travers la prestation de grands artistes venus de 22 pays du continent africain et du reste u monde.

Le théâtre, une dimension innovante avec Guimba et Michel, la compagnie Blonba, Acte7 d’Adama Traoré et Madou Wolo avec son grand Sumu ont émerveillé encore une fois. La musique n’est pas en reste avec les artistes de la caravane culturelle pour la paix. Le festival étant consacré à la jeunesse citoyenne, celle-ci sa participation à travers de jeunes rappeurs de renom qui sont :Mylmo, Penzy, Memo, Master Soumi, Kirakono et Gaspy.

Le colloque dont le thème : « jeunesse et citoyenneté » à vue la participation d’imminents intellectuels du Mali et d’Afrique.

À la tombée de la nuit du 7 février,  mon ami Youssouf m’apercevant et s’exclamait : «  si le Festival sur le Niger n’existait, il fallait l’inventer ».

Le Festival sur le Niger est devenu, au fils des ans, un créneau de grandes opportunités pour les operateurs économiques dans presque tous les domaines de l’activité économique (prestations de services, restauration, tourisme…) pour faire connaitre leurs produits, augmenter leurs chiffres d’affaires. C’est le cas en particulier  de l’opérateur de téléphonie mobile Orange Mali,  la compagnie aérienne Aigles Azur, l’agroalimentaire Grand moulin du Mali,  l’énergie avec l’Amader, l’agriculture avec Eléphant vert, la chambre des métiers….

Le Festival sur le Niger est également un espace d’échanges sur les défis et perspectives d’un Mali à la croisée des chemins ? Ainsi, le ministère de l’Enseignement supérieur  accompagné de l’ambassadeur de France au Mali s’est rendu au chevet de l’Université de Ségou. L’ambassadeur de France en a profité pour rencontrer le président du CPEL et les secrétaires généraux des communes de Pelengana, Ségou et Sébougou pour la suite de leur voyage à Angoulême en vue de la concrétisation de l’intercommunalité entre les trois Communes.

Le ministre de la Réconciliation nationale et le président de la commission nationale de réconciliation, eux, sont venus à la rencontre de la population de la commune rurale de Pelengana pour expliquer l’accord de paix issu du processus d’Alger.

Les politiques ont joué aussi leur partition notamment l’Union pour la République et la Démocratie (URD). Le parti de la poignée de mains  a saisi l’aubaine pour organiser sa conférence régionale sous la présidence de son président Soumaila Cissé.

Les sportifs étaient de la fête avec la fédération malienne des courses hippiques qui a organisé son grand prix entre les chevaux de Ségou.

Manifestement la plus grande rencontre culturelle et artistique du Mali, le FSN s’avère être une opportunité incontestable pour chaque pan de notre nation pour exposer  son savoir faire et savoir être. Aux autorités d’en faire sienne en vue de lui accorder tout le crédit qu’il mérite.

Daouda Coulibaly

 

 

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