Festival sur le Niger : La dépravation des mœurs à ciel ouvert

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Le podium du festival du Niger
Le podium du festival du Niger

Cette tendance se confirme  avec la consommation flagrante d’alcool dans les lieux publics. Aujourd’hui, le cas du festival sur le Niger ne fait pas l’exception à cette règle. En un mot, le festival sur le Niger, cette 11ème édition a été l’antre de  la dépravation des mœurs à ciel ouvert.

Malheureusement, ce phénomène n’est pas un bon indicateur pour l’avenir de notre pays à majorité musulmane malgré son caractère laïc. La ville de Ségou, la Cité des Balanzans accueille chaque année l’une des plus grandes rencontres culturelles de l’Afrique. Cette rencontre, le festival sur le Niger, est une rencontre internationale qui réunit d’importantes personnalités de marques à travers le monde entier. Cette activité artistique et culturelle à dimension mondiale était une opportunité pour les Ségoviens pour améliorer et développer cette localité à travers des échanges culturels et du développement de la chose touristique et économique.

Hélas, ces belles occasions sont utilisées autrement contrairement aux objectifs fixés par les initiateurs et partenaires de cet évènement culturel. Chacun participe avec ses ambitions personnelles. De nos jours, cette ville, la région native de Feu Guidjo Almamy, du prêcheur Cheick Ousmane Madani Haïdara et bien d’autres, pue comme une plaie baignant, du fait des effets secondaires de ce festival que sont la prostitution, la consommation excessive et à ciel ouvert de la drogue et de l’alcool.  Force est de connaître que l’esplanade du fleuve Niger à Ségou et les espaces culturels étaient occupés par des individus mal intentionnés qui vendaient ou consommaient de l’alcool au vu et au su de tous, sans avoir froid aux yeux. Sur ces lieux cités, ce phénomène se déroulait comme si nous étions dans une boite de nuit du Brésil, ou en Espagne.  A cette consommation à ciel ouvert de stupéfiants, s’ajoute le phénomène de la prostitution. Des organisations de lutte contre le VIH/SIDA étaient représentées sur place, pour vendre ou distribuer des condoms. Leur politique, consiste à mobiliser les intéressés du sexe à utiliser le condom lors des relations sexuelles afin d’empêcher la transmission sexuelle du VIH.  Pire, bon nombre de ces pratiquants sont des jeunes, souvent très jeunes, les filles en aient les plus nombreuses.  Certaines femmes s’habillent avec des tenues indécentes avec pour objectifs, provoquer les hommes à les séduire. Ces moments constituent des véritables occasions pour d’autres de se faire de l’argent avec le sexe, surtout les professionnelles de sexes.

Cette 11ème édition du festival qui vient de s’achever hier, a été un événement de haute consommation de l’alcool et autres stupéfiants. Et si l’on n’y prend pas garde, c’est bonjour aux dégâts. Le département de tutelle doit s’impliquer davantage à l’organisation du festival afin d’éviter le pire à notre jeunesse qui cherche sa voie. Ne fermons pas les yeux sur des pratiques malsaines et égocentriques aux conséquences graves pour l’avenir de la nation. Ce que nous avons pu voir à Ségou dépasse de tout commentaire. La dépravation des mœurs a atteint son paroxysme.

Dramane Coulibaly envoyé spécial de la rédaction

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8 COMMENTAIRES

  1. Chers internautes, vous n’êtes que des gens à l’image de cet article, sinon pourquoi, s’en prendre au sieur Coulibaly. si le festival continue comme ça, les Ségoviens, diront à cet évènement non dans les années à venir. Mes félicitations à Coulibaly!!!

  2. Walaye, je suis entièrement d’accord avec toi Kaka! Quel est ce nullard de reporter? De grâce, Mr le journaleux, “envoyé spécial à ségou” 👿 , arrêtes de jetter du discrédit sur le festival sur le niger qui contrairement comme tu le décris est un évènement contributeur au développement socio économique et culturel de la Cité de Balanzan. On t’a envoyé pour rapporter d’abord sur l’évènement et le reste est un détail. C’est vraiement dommage pour ceux qui vous ont envoyé a Ségou. Un nullard comme ça! 👿 👿 👿

  3. Bon il faut aussi dire que la jeunesse c’est à l’image aussi de ce reportage. En tout cas à ce rythme, la jeunesse mettra du temps pour retrouver sa voie. Vous avez intérêt à apprendre au lieu de vous accrocher à des conneries, bande de cons. 😳 8)

  4. Mais le pouce!! pour des evenements de hautes importances comme le festival sur le niger, nous souhaiterions que vous envoyier des reporteurs a la hauteur de l’evenement. Ce monsieur D.C est un vrai villageois qui n’a rien a dire. Le Pays se developpe il ya vraiment pas de place pour des nullards, des mediocres qui voyent toujours les choses sous un angle de vrai idiot et villageois. Si tu veux precher, les lieux sont mieux indiquer pour cela. Les festivals les plus spectaculaires au monde ne sont jamais critiques comme cela, si tu viens d’un milieu rural ce n’est pas la faute aux organisateurs du festival. Personne ne peut nier l’impact economique que le festival fait sur l’economie locale. Vas couvrir plutot les ceremonies de circoncisions collectives dans les villages c’est la bas ton biotope ta place. Il me semble que tu est vraiment depasse, caduc. 😉 😉

  5. chaque année on a droit au meme refrain sur la dépravations des mœurs lors du festival du Niger 😉 😉 😉 😉 😉 Mais quand vos ministres ou leurs cadres culbutent des femmes dans leurs bureuax vous appelez çà comment ??? :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
    Encore un COULIBALY à la barre de cet article , marrant çà ,quand il s’agit d’aller voir ce que font les djihadistes , il reste dans son bureau de Bamako , mais pour se vider les burnes il va à Ségou :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: au Fait ce COULIBALY ne serait il pas un cousin de celui qui a Paris et revait d’aller voir les vierges du paradis , et comme c’est un mensonge il a du envoyer un sms à son cousin 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  6. Ce Mr est allé voir aussi les filles la-bas au lieu de faire un reportage sur le l´essence du festival.
    Dans quel grand évènement ne voit on pas de choses pareilles?

  7. 👿 C’est étrange que Monsieur l’envoyé spécial n’a retenu du festival que ce qui est “négatif”. A votre place j’écrirais d’abord sur l’évènement et non ce qui est plutôt connexe. Les Maliens boivent de l’alcool même en dehors des festivals. La prostitution sévit du 1er Janvier au 31 Décembre au Mali-surtout a Bamako-, alors ces deux comportements humains n’ont rien a voir avec le festival. Alors Monsieur, dites nous ce que vous avez vu d’autre a moins que vous ayez été envoyé pour rendre compte seulement de la consommation d’alcool et des débordements sexuels. C’est dommage pour ceux qui vous ont envoyé a Ségou.

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