La 7ème édition du Festival sur le Niger aura lieu du 1er au 6 février 2011 à Ségou. En prélude à cette manifestation culturelle de premier ordre au Mali, Mamou Daffé, directeur du festival, accompagné du Dr Mamadou Fanta Simaga, ancien député maire de Ségou et parrain de la manifestation, a animé une conférence de presse, le 21 janvier 2011, dans la médiathèque du Musée national du Mali.
« Ségou ho, Ségou ho, massi Ségou tabali tè » ou « Ségou, Ségou…personne ne peut refuser de se rendre à Ségou ». C’est par les paroles de ce refrain d’une chanson vieille mais toujours d’actualité et très bien connue au Mali, que Dr. Mamadou Fanta Simaga, parrain du festival, a invité les Maliens et tous les amoureux du Mali et de sa culture à faire le déplacement à Ségou pour participer à la 7ème édition du Festival sur le Niger.
Et, pour apporter un peu d’eau au moulin du parrain de la manifestation, Mamou Daffé, directeur du festival, dira que lors des éditions précédentes, un effort exceptionnel a été fourni pour avoir des artistes de grand calibre pour animer les différents concerts programmés dans le cadre de la 7ème édition. Selon lui, cette année, les festivaliers auront la chance de participer à des concerts animés par des artistes de renommée internationale comme : Fémi Kuti du Nigéria, Ismaël Lô du Sénégal, King Mensah du Togo, Amity Méria du Burkina Faso, Sayon Camara de la Guinée, Gnawa du Maroc et Elton Lima du Cape Vert. Ces artistes qui viennent pour la plupart des pays de la sous région seront accompagnés par des artistes maliens qui ont fait leurs preuves sur les scènes mondiales : Amadou et Mariam, Oumar Koité, Toumani Diabaté, Kassé Mady Diabaté, Oumou Sangaré, Bako Dagnon, Neba Solo, Abdoulaye Diabaté, Super Biton, Vieux Farka Touré et Adama Yalomba.
A côté de ces grosses pointures de la musique malienne, les organisateurs du festival, dans leur politique d’assurer la promotion des jeunes artistes maliens, a programmé sous la bannière de « jeunes talents » un certain nombre de jeunes artistes qui ont commencé à faire parler d’eux : Master Soumi, Ami Wassidjé, Groupe Balanzan, Benkadi de Ségou, le Groupe Maskad, Yelen Coura percussion et Sista Mam, la rasta woman malienne. Parallèlement aux concerts, cette année le forum dans le cadre du Festival sur le Niger portera sur le thème : « Traditions et modernité : quels repères pour la jeunesse africaine ». Une exposition d’arts sur le thème « La terre » est aussi au programme, sans oublier la foire commerciale internationale. Pour tout cela, Mamou Daffé, directeur du festival, dira que la 7ème édition, dont la région de Gao sera l’invitée, tiendra toutes ses promesses.
Et, comme les organisateurs attendent pour cette édition au moins 25 000 festivaliers venant de divers horizons, ils ont pris des dispositions pour l’élaboration d’un document intitulé « Guide pratique du festival » afin d’amener certains festivaliers indélicats à prendre conscience de l’impact négatif des comportements néfastes qu’ils pourront avoir. Il a aussi annoncé l’ouverture du Centre culturel Kôrè (CCK) qui sera le lieu de développement tout au long des mois qui séparent deux éditions du festival. Le CCK de Ségou est doté d’un musée, d’une salle de spectacles et d’un studio d’enregistrement musical que le promoteur présente comme l’un des plus performants du pays.
Assane Koné
