Jeunes, étudiants et cadres de la communauté peule ont pris d’assaut le CICB à l’occasion du lancement du festival pullo debbo le samedi dernier.
Selon la promotrice du festival pullo debbo, Aïssata Sidibé, le mot debbo signifie en langue peule “femme”. “Le concept pullo debbo vise à réunir toutes les femmes peules afin de revaloriser la culture peule à travers la femme”. Elle a souligné que le festival se tiendra en mars 2016 et va servir d’espace de rencontre pour les Peuls de tous les horizons.
Pour la promotrice du festival, les femmes peules ont une grande place dans la société peule. “Cette initiative va les encourager à jouer leur rôle à remontrer leurs cultures, leurs richesses. Aujourd’hui, les enfants ne connaissent pas leurs culture et histoire, il faut ce genre de rencontres pour les leur rappeler”, a-t-elle expliqué.
Abdoulaye Yoro Dicko, représentant le président de Tabital pulaaku international, a salué et a encouragé l’initiative d’Aïssata Sidibé. Il a invité tous les Maliens à soutenir cette initiative.
La marraine, Mme Dicko Fatoumata Dicko, a remercié la promotrice du festival pour le choix porté sur sa personne. Et d’insister sur les rapports entre les Peuls et les autres communautés. Sur ce point, elle dira que les Peuls vivent en parfaite harmonie avec les autres, “la preuve est que dans le bureau de Tabital pulaaku plusieurs communautés sont représentées”.
C’était une occasion pour revivre la culture et l’histoire peules à travers une conférence sur les origines des Peuls, animée par Aboubacar Cissé, secrétaire chargé des arts dans Tabital pulaaku. Il a noté que chez les Peuls les marques constituent l’élément le plus important pour connaître et distinguer les origines.
La beauté peule a été magnifiée par le défilé de mode de la culture sous les notes d’artistes comme Mamou Sidibé, Dicko Fils du Burkina Faso, etc.
Yehia M. Baby
Stagiaire