La ville de l’or blanc ou la capitale du coton, Koutiala, a abrité, le samedi 04 février 2107, le lancement officiel de la 2ème édition du festival panafricain de la cotonnade (FEPAC). Placé sous le parrainage du ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Nina Walet Intalou, ce festival, qui se tiendra du 22 au 26 mars 2017 à Bamako, aura pour thème : “rôle du genre dans la transformation locale du coton”.
Le ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Nina Walet Intalou, a d’abord adressé ses sincères remerciements aux organisateurs de l’évènement qui lui ont fait l’immense honneur de venir jusqu’à son bureau, à Bamako, pour lui proposer de parrainer le lancement de l’édition de cette année.
Parlant du festival, Nina Walet Intalou a laissé entendre : «Je dirais même le lancement de notre festival, car il s’agit de faire la promotion du coton malien». Après avoir salué l’initiative qui vise à contribuer au développement local par la valorisation du coton, le ministre de l’Artisanat s’est dit satisfaite du choix porté sur la ville de Koutiala, la cité historique de l'”or blanc”, pour abriter le lancement de cette 2ème du FEPAC.
«Cela n’est pas anodin, quand on sait que cette 2ème édition a pour particularité de retracer l’histoire du coton malien dans tous ses fondements. En effet, les promoteurs ont intentionnellement voulu situer cette 2ème édition du FEPAC dans un cadre professionnel à caractère scientifique et technologique. Le 22 février 2017, à l’hôtel Radisson Blue de Bamako, se tiendra un Colloque portant sur la valorisation du coton et ayant pour thème “le rôle du genre dans la transformation locale du coton», a-t-elle souligné.
Selon Abdel Raman Sy, président de l’association des jeunes pour la valorisation du coton (AJVCA), l’objectif de ce festival est de faire en sorte que les cotonculteurs, la fédération des industriels et les artisans puissent augmenter leurs recettes. Après avoir remercié vivement le président de la République et l’ensemble de son gouvernement pour leur soutien à la promotion des initiatives des jeunes, Abdel Raman Sy a enfin ajouté : «Nous serons toujours aux côtés de nos régions dans le cadre de la valorisation du coton. Nous ferons, ensemble, en sorte que le Mali arrive un jour à atteindre une valeur ajoutée de 20% au lieu de 2%. Cela pourrait être une source de stabilité dans le pays», a-t-il précisé.
En marge de ce lancement, Mme le ministre a rendu visite aux notabilités de Koutiala, à l’usine d’égrenage et à la chambre des métiers de Koutiala. À cette rencontre à la chambre des métiers, le président de l’union des associations des artisans de Koutiala, Abdoulaye Kontao, a saisi l’occasion pour lancer un cri de cœur au ministre de l’Artisanat et du Tourisme. Aux dires du président de l’union des associations des artisans, dans la capitale de l’or blanc, l’artisanat est considéré comme le maillon essentiel de la vie socio-économique.
Il a également sollicité l’appui du ministre de l’Artisanat pour le développement du secteur, particulièrement à Koutiala. Il s’agit d’initier une visite officielle spécifiquement destinée à l’artisanat à Koutiala afin d’échanger avec les acteurs en vue de mieux cerner le potentiel artisanal, culturel et touristique de tout le cercle. «Nous sommes en train de chercher un appui pour la viabilisation de la zone artisanale et la construction du village artisanal de Koutiala. Il faut également aider les femmes artisanes pour l’acquisition d’une unité de transformation des produits céréaliers et fruitiers», a-t-il ajouté.
Korotoumou KARABENTA/ Stagiaire
