Festival Nianankan de Koulikoro : « Doussoukounkélen » promeut la culture mandingue

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L’association culturelle « Doussoukounkélen » a organisé, le samedi 25 mars dernier dans l’enceinte de la Compagnie malienne de  navigation (Comanav), une conférence de presse. Objectif : édifier les hommes de média sur ce grand rendez-vous international qui promeut la culture mandingue. À l’affiche de cette 2è édition qui se déroulera du 27 au 30 avril prochain: visites guidées sur des sites touristiques de Koulikoro, course des pirogues, célébration des masques et marionnettes, compétitions de « bras de fer », lutte traditionnelle et un méga concert.

Cette conférence de presse, tenue au bord du fleuve, était principalement animée par le directeur du festival, Dramane Konaté et le chargé des masques et marionnettes, Sidi Lamine Traoré. Aboubacar Camara et Oumar Konaté, respectivement chargés de la communication et de l’administration du festival, ainsi plusieurs membres de l’association culturelle «Doussoukounkélen» y étaient présents.

Après avoir souhaité la bienvenue à l’assistance, le directeur du festival, Dramane Konaté, a fait une présentation brève et détaillée du contenu de ce festival qui ressuscite une tradition en impasse de disparition. Le décor ainsi campé, les conférenciers ont répondu aux questions des journalistes. Ces questions étaient essentiellement centrées sur le choix porté sur le Nianan, la particularité de cette 2è édition, la différence entre ce festival et les autres, le profit pour la région, l’aspect sécuritaire, la participation des cinq ères culturelles de la région, la contribution des médias locaux, le budget…

Le directeur du festival, Dramane Konaté, a expliqué que la dénomination « Nianan » a été choisi pour son impact culturel. « Nous nous reconnaissons à travers le Nianan qui est notre identité culturelle. Le nom Nianankan veut dire la voix du Nianan », a-t-il précisé. Selon Konaté, il faut très souvent parler de « sa culture » pour que celle-ci soit encrée dans la mémoire des nouvelles générations. « Un patrimoine mal conseiller ne peut pas faire grandir ses fils », estime-t-il. Dramane Konaté a souhaité que cette deuxième édition réussisse sur les plans de la communication et de la mobilisation, entre autres.

Pour sa part, le chargé des masques et marionnettes, Sidi Lamine Traoré, a invité tous les Maliens a participé à ce festival. Il promet le meilleur. « Je vous garantis que vous serez étonné et satisfait. Vous verrez des choses que vous n’avez jamais vu auparavant », a-t-il martelé.

Le festival sera placé, cette année, sous le thème : le Mali, l’épicentre de la culture mandingue. Il bénéficiera notamment du soutien du ministère de la sécurité et de la protection civile, de la Minusma et du gouvernorat pour la sécurisation des festivaliers. Ceux-ci auront droit à des visites guidées sur des sites touristiques de la région. En plus, ils auront l’occasion de découvrir l’île du Niger, d’assister à une des courses des pirogues, à la compétition de « bras de fer » qui regroupera tous les champions du Mali. L’organisation d’une compétition de lutte traditionnelle, ainsi qu’une conférence de presse, animée par le conférencier Bourama Soumano, sont à l’affiche. Et le boucle sera boucle par un méga concert, animé par l’artiste international Sidiki Diabaté.

L’association compte mobiliser 47 millions de FCFA pour la réussite de ce grand rendez-vous culturel qui se veut un cadre de promotion de l’artisanat, spécifiquement le style local. En effet, les artisans et couturiers  vont exposer leurs savoir-faire.

L’association culturelle ‘’Doussoukounkélen’’ œuvre à la promotion et la protection de la culture malienne, particulièrement du mandingue.

Selon le directeur du festival, tout Malien (18 ans), jouissant de ses devoirs civiques et moraux, peut adhérer à Doussoukounkélen.

Youssouf Samaké

 

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