Les lampions du Festival international Soninké se sont éteints le samedi dernier à Kayes. En dépit ses difficultés enregistrées, l’objectif visé par les organisateurs a été atteint, ont affirmé les organisateurs. L’une des principales recommandations du festival est la tenue de sa prochaine édition en Mauritanie.
Véritable messe du donner et du recevoir, le festival a permis, cinq jours durant à d’éminentes personnalités et d’intellectuels de l’univers Sarakolés d’éclairer la nouvelle génération sur l’authenticité de leur culture afin de leur donner goût à s’attacher d’avantage aux rites et coutumes propre à leur ethnie.
Au cours de ce festival, les échanges ont porté sur l’histoire des soninké de l’antiquité à la création de l’empire du Wagadu, les différents patronymes soninké, la culture et la langue soninké son évolution dans le temps les problématiques liées à sa traduction, à sa communication linguistique et à son alphabétisation le rôle et la place de la deuxième génération dans l’édifice tribale.
Les débats visaient non seulement à promouvoir la culture soninké mais aussi et surtout faire un lien entre l’immigration et le développement de notre continent.
Tous les soirs le stade Abdoulaye Macoro Sissoko était le cadre des contes et légendes du Wagadu, les rituels du mariage, du baptême, de la circoncision et l’initiation des jeunes à la vie active ont été livrés aux participants. En plus, les gens ont eu droit à des prestations des grands artistes de renoms. L’organisation d’une foire artisanale et du livre a figuré parmi les temps forts de cette manifestation culturelle.
En termes de retombées, commerçants, taximen, hôteliers de Kayes ont tiré leurs épingles de jeu.
Au cours de la cérémonie de clôture le ministre N’Diaye Bah a félicité cette belle initiative des soninké et a prodigué des conseils pour la pérennisation de ce festival. Rendez-vous a été pris pour 2012 en Mauritanie.
Aliou Badara Diarra
“
