Abdoul Berthé, président du comité d’organisation du festival international MBolon, a animé le mardi 25 décembre 2018, une conférence de presse d’information dans le cadre de la 3ème édition du Festival international du Mbolon. L’édition de cette année est placée sous la haute présidence de la ministre de la culture, Mme Ndiaye Ramatoulaye Diallo, et consacrée au thème : «Culture et Développement local». C’était dans les locaux de Maestro Sound sis à Kalabancoura.
L’évènement se tiendra du 22 au 24 mars 2018 à Kolondièba, dans la région de Bougouni au Mali. Était présent à cette conférence Bakary Kouyaté, secrétaire général de la commission d’organisation. Selon les organisateurs, Bakary Togola, président de l’APCAM, est le parrain du festival international du MBolon. Le président d’honneur est le colonel Mamaou Touré.
Il faut reconnaître aussi que le président et non moins promoteur dudit festival se nomme Dr. Sidiki N’fa Konaté, Directeur général de l’ORTM, selon les conférenciers. Les organisateurs ont indiqué que l’organisation d’un festival culturel dans ce cercle va sûrement libérer des initiatives, notamment dans le secteur de la culture. «Ce festival viendra compléter et renforcer cette chaîne d’initiatives en faveur du développement et la culture en tant qu’élément fédérateur. Il permettra sûrement de renforcer les liens de solidarité séculaire entre les populations de cette communauté», a indiqué Abdoul Berthé.
Avant de préciser qu’il s’agit d’organiser des manifestations artistiques et culturelles autour des traditions populaires des groupes ethniques de la commune, animées par des groupes venant de différents villages et d’autres communes.
Pour sa 3ème édition en cette année 2019, le festival organisera une formation en informatique à l’attention des lycéens de Kolondièba sur place. À l’issue de cette formation, un concours sera organisé entre les différents participants. En marge du festival, des conférences-débats seront organisées. Certaines thématiques porteront sur l’utilisation des réseaux sociaux à l’attention particulière de la jeunesse. Des visites guidées de sites culturels et touristiques de la localité seront programmées. Des récompenses en nature seront attribuées aux groupes ayant interprété de façon authentique les pratiques ancestrales.
En plus de Mbolon, les autres instruments traditionnels de musique ainsi que les danses anciennes du terroir seront valorisés au cours des différentes éditions du festival. «L’objectif de ce festival est de sauvegarder le patrimoine culturel matériel et immatériel de la localité et renforcer les liens de solidarité entre les populations qui y vivent», précisera Abdoul Berthé. Il a précisé que ce festival mobilise les 12 communes rurales de Kolondièba.
En plus de ça, il dira que des commissions seront mises en place par le président de la Commission d’organisation à Tingrela en Côte d’Ivoire, en vue de les mobiliser à participer en grand nombre à cette 3ème édition, gage de paix, de stabilité et de cohésion sociale entre les populations tout au long des deux frontières (Mali-Côte d’Ivoire). M Abdoul Berthé a rappelé que l’année derrière, près d’une trentaine de groupes d’artistes folkloriques et modernes ont presté durant les trois jours de festivités, qui ont mobilisé plus de 1000 à 2000 personnes. Quatre-vingt exposants étaient venus.
Cette année les organisateurs attendent continuer dans cette dynamique. Il a ajouté que dix folklores locaux de Kolondiéba seront programmés cette année. Les orchestres modernes ne seront pas oubliés. Il s’agit entre autres de Nahawa Doumbia, Iba One, Nabintou Diakité, Rokia Koné, Koko Dembélé et Nieba Solo. Il a également souligné les difficultés d’électricité et de site de réalisation du festival. Il faut retenir que le MBolon est un instrument traditionnel de musique à trois cordes et chaque corde a sa signification.
Lamine KANE