Le festival international de langues et de cultures est un forum pour la jeunesse célébrant les valeurs humaines universelles. Depuis 13 ans, ce festival regroupe des étudiants issus d’une centaine de pays et réunit ainsi toutes les couleurs du monde et permet aux gens de mieux se connaitre. Le festival international de langues et de cultures fait des jeunes d’aujourd’hui les architectes de notre futur. Jusqu’en 2014, la Turquie était l’épicentre du festival. Cette année, pour la première fois, les étudiants issus de 140 pays de différents continents vont faire valoir leurs talents respectifs à travers des prestations culturelles.
Au festival international de langues et de cultures, il y avait des chants, des poèmes, des danses locales, et des performances des arts de la scène, la présentation de l’art ‘’EBRU’’. Selon le directeur général du collège ‘’Horizon’’, M. Hayrettin Sügüt, nous tous, vivons dans l’ambition de créer un tel monde. Un monde où l’emphase ne sera pas faite sur les diversités, mais plutôt sur les convergences sans distinction entre musulmans, chrétiens, juifs ou bouddhistes.
« L’anneau le plus important dans la solidification des liens de fraternité entre les hommes est certes la langue. Et aujourd’hui une fois de plus nous sommes entrain de vivre des scènes d’émotions de la création de ce monde tant attendu », a-t-il estimé.
Faut-il le rappeler, cela fait 13 ans que sont organisées ces scènes d’émotions qui ont atteint maintenant 148 pays. Elles se fondent sur la réalité que le dialogue est la règle essentielle pour la paix universelle. Qu’en le développant entre les personnes, les communautés et les nations, les préjugés et la peur laisseront place à la paix et la fraternité.
A en croire le gouverneur du district de Bamako, Hady Traoré nos cultures sont dans nos langues. « Nous sommes un pays qui est en phase de sortie de crise, un pays dont il y a le Diatiguiya, le Sanangouya, qui peuvent être la clé de sortie de crise. Aucun pays ne peut émerger en ignorant sa culture. Sans langues il n’y a pas de culture », a-t-il déclaré.
Lors de cette cérémonie, il y a eu une remise de prix à quatre personnalités, l’ex ministre de l’Education Nationale Mme Togola Jacqueline Marie, l’ex ministre du Travail, Bocar Moussa Diarra, l’ancien ministre de la Santé Oumar Ibrahim Touré, et le professeur Bakary Kamian.
A noter que ce festival international de langues et de cultures est dans son essence même une olympiade culturelle.
Dans son intervention, l’historien, le professeur Bakary Kamian dira que les rencontres culturelles et le dialogue aident les étudiants à dépasser la barrière mentale. Et que l’énergie de ces jeunes hommes et femmes renforce les espoirs d’une paix globale. « Une telle rencontre est une expérience sans prix pour beaucoup de ces jeunes et élargira leur vue du monde et les aidera à adopter des valeurs universelles de respect et de dignité humaine » a expliqué le prof. Kamian.
Aoua Traoré
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