Après le succès de la première édition, la deuxième édition du Festival international du Bogolan du Mali s’approche à grand pas. Il se déroulera du 1er au 2 avril 2016 au Centre International de Conférences de Bamako. L’information été donné par organisateurs, le 27 février dernier, à l’espace Mofu de Kalabancoro. Il s’agit en l’occurrence de Fousseyni Traoré, styliste et promoteur du festival, de Moustapha Diawara, Styliste créateur à «Diawousse création sarl», Mme Bamba Awa Sow de Fincoura Design ACI et Baba Kéita du Groupe khasso Banè de Bogolan de Ségou.
Le festival international de Bogolan est organisé, indique Fousséyni Traoré, pour mettre en valeur le Bogolan et non de mettre en compétitions les stylistes qui vont competir venus de la Guinée, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Mali. «Il s’agira de sensibiliser les populations, les autorités sur comment fabriquer le Bogolan. Car on a constaté que c’est la façon de le fabriquer qui est difficile pour beaucoup de personnes. Il faut que le bogolan soit porté par les autorités, la population afin qu’il soit le premier habillement des citoyens. Bref, le mettre plus en valeur sur le plan national d’abord afin d’inciter le monde entier à le porter. Mais cela ne réussira tant que les autorités ne laissent de côté leurs complexes afin de le porter lors des grands rendez vous comme l’a fait Marck Rock Christian Kaboré, le président du Faso Marck Rock Christian Kaboré », ajoute avec insistance Moustapha Diawara. De ce fait, lors dudit festival, explique Baba Kéita, il y aura des séances d’informations, de sensibilisations à l’endroit des festivaliers pour leur faire comprendre la manière de la fabrication du Bogolan.
La cherté du Bogolan sur le marché n’a pas été occultée lors de la conférence. «Pour permettre aux gens de porter plus le Bogolan, il faut trouver des bons fabricants. Cela va beaucoup faciliter le marché. Parce que les artisans le vendent cher. En faisant cela, on va lutter contre le chômage et la pauvreté», souligne Mme Bamba. « Le Mali est le berceau du Bogolan. On invite les populations à venir découvrir les savoir faires des stylistes maliens et leurs homologues de la sous région », conclu Fousseyni Traoré.
Hadama B. Fofana