Les deux films qui défendront les couleurs du Mali à la phase finale du festival international Clap Ivoire prévue du 4 au 10 septembre prochain, sont “Le mensonge de Mariam” en film fiction et “L’absence” en documentaire.
On connait désormais les deux films (fiction et documentaire) qui défendront les couleurs du Mali à la phase finale du festival international Clap Ivoire, prévue du 4 au 10 septembre prochain, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Il s’agit de la fiction “Le mensonge de Mariam” du réalisateur Adama Sidibé et du documentaire “L’absence” de la réalisatrice Hawa Aliou N’Diaye. Ces deux films ont été sélectionnés le 5 juillet dernier par une Commission nationale composée de spécialistes. Il s’agit de Sidi Diabaté de l’Union nationale des cinéastes du Mali, Saloum Sy (Réalisateur à l’Ortm) Kassim Traoré (Journaliste culturel) et Kadiatou Konaté (réalisatrice).
Il est nécessaire de préciser que Clap Ivoire est un festival international de concours de courts métrages vidéo destinés aux jeunes techniciens et réalisateurs des pays de la Cedeao. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Togo, du Cap Vert, de la Gambie, du Ghana, du Libéria, du Nigeria et de la Sierra Leone. A travers ce festival, les organisateurs veulent promouvoir la coopération et l’intégration.
Depuis plusieurs années, le Mali participe à ce grand rendez-vous du 7ème art. Et depuis 2010, la Société Brico-Films est chargée de l’organisation de la phase nationale.
Placé sous l’égide du ministère ivoirien de la Culture et de la Francophonie, le festival Clap Ivoire est organisé par l’Office national de cinéma de Côte d’Ivoire (Onac-CI). Une façon de promouvoir les métiers du cinéma et de l’audiovisuel, de déceler les talents, de développer l’esprit de créativité et d’amener les jeunes à se familiariser aux techniques nouvelles de l’audiovisuel. C’est également une manière de créer un cadre d’échanges et de rencontres entre les professionnels et jeunes du secteur de l’audiovisuel et du cinéma et promouvoir l’intégration culturelle sous-régionale.
Au cours de ce festival, plusieurs prix seront décernés. Pour ce faire, un jury international sera mis en place pour évaluer les différentes œuvres finalistes. Ainsi, cinq prix seront attribués dans différentes catégories (fiction et documentaire). Le Grand Prix Kodjo Ebouclé de la meilleure œuvre est décerné au film de fiction ou documentaire qui aura marqué le jury par son originalité et ses qualités techniques.
D’autres prix spéciaux seront aussi décernés au cours de la cérémonie de clôture du festival.
A.B. HAÏDARA