L’association des ressortissants de Niafunké à Bamako rumine aujourd’hui sa colère suite à la volonté affichée et mise en œuvre des amis de Soumi Champion de transformer festival arts et cultures Ali Farka Touré en véritable arène politique. Un nom est cité : Djougal Nango, directeur technique ACI et bras financier de l’URD dans le cercle de Niafunké
L’événement qui a coïncidé avec le centenaire de l’école de Niafounké, a été initialement organisé par l’association des ressortissants de Niafunké à Bamako en collaboration avec la fondation Ali Farka Touré dans le but d’immortaliser le parcours de l’homme.
Débuté le 05 janvier 2012 à Niafounké, le festival a été vite transformé en campagne électorale par l’URD à travers la personne de Djougal Nango, non moins directeur technique de l’Agence de Cession Immobilière (ACI), le bras financier de l’URD dans le cercle de Niafunké.
Il nous revient en effet que les organisateurs de ce festival, au niveau local, ont transformé les festivaliers en de véritables agents de campagne pour le parti de la poignée de mains.
Le maire Samba Bah a en effet mis la charrue avant les bœufs. A la faveur u conseil communal convoqué spécialement à cet effet, il a invité, voire contraint chaque village à payer une somme de 10.000 Francs CFA et un sac de riz.
Séance tenante, une quarantaine de villages ont manifesté leur refus arguant le caractère illégal de la décision. D’autres cependant, ont payé. Il se trouve cependant que la coquette somme d’environ 30.000.000 de F CFA a été auparavant mobilisée par les organisateurs depuis Bamako.
C’est, en tout cas, à la surprise générale que les populations de Niafunké et environs ont vu leur festival transformé en campagne électorale par les hommes de « Soumi Champion ». Et les auteurs de cette manœuvre ont pour noms nom : Djibril Tangara, Djadiè Sangaré et surtout l’incroyable Djougal Nango et bras financier de l’URD dans la dite localité.
« Qu’on le veuille ou non, Soumi sera président et successeur d’ATT en 2012 » ! Tel était le slogan des partisans du candidat lors des festivités. Toute chose à l’origine de l’ire des autres participants des huit communes du cercle de Niafunké qui ont décidé, à l’unanimité de boycotter la fête.
A Niafunké, on pense à raison que cette sortie vise à faire oublier la gifle des 14 autres partis politiques à l’URD lors de la mise en place des démembrements de
Amadou Camara