En marge du festival AG’NA, une compétition internationale de film (court-métrage) et long-métrage) sanctionnée par différents prix pour valoriser les métiers de la production cinématographique.
Le meilleur long métrage (prix Canal+) est allé au film : Adjani du réalisateur Julio Bibas de la république Démocratique du Congo. Le prix a été remis par Cheick Oumar Sissoko (Cinéastes et Président de la Fédération Panafricaine Cinéaste)
Dans la catégorie meilleure court métrage (Prix Groupe Walaha) est allé au film « Cavaliers de Tonka » du Réalisateur Mouhamed Daifour Diawara du Mali. Le Prix a été remis par Salif Traoré (Cineaste)
Le meilleur réalisateur a pour nom Ousmane Samassekou avec son film : « le dernier Refuge » (Mali). Son Prix a été remis par Fousseyni Diakité (Co-directeur du festival AG’NA/ Président du Groupe Walaha).
Le meilleur costume et décors Film a pour noms : « Cavaliers de Tonka » du réalisateur : Mouhamed Daifour Diawara du Mali.
Le directeur général du Centre Cinématographique du Mali) ; Modibo Souaré a été chargé de remettre ce prix.
Le meilleur scenario a été attribué à « WEATH » du jeune realisateur Prince Wilson du Cameroun. L’ancien ministre et Président de la Commission Nationale de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion (CN-DDR), Zahabi Ould Sidi Mohamed lui a remis le prix.
Yaye Astan Cissé
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Festival international AG’NA 2022 : Les félicitations du ministre Andogoly
La cérémonie d’ouverture du festival international de la 3è édition du festival international AG’NA a eu lieu, vendredi 25 février 2022.
Le ministre de la Culture, Andoly Guindo a présidé vendredi 25 février 2022 sur l’île désert à Koulikoro, la cérémonie d’ouverture du festival Ag’Na. Le ministre avait à ses cotés le gouverneur de la région, les directeurs du festival international AG’NA, la présidente du Réseau Kya.
Habillé dans une tenue traditionnelle, M. Guindo séduit, a exprimé toute sa satisfaction. « Avec ce nouveau format, Koulikoro accueille un nouveau genre d’évènement magique, le festival international AG’NA a réunit à la fois la culture authentique du Mali et les arts numériques dans une parfaite symbiose (Ciné à dos + Festival au désert). Et de poursuivre : « Grâce à ce festival vous posez des actes concrets en essayant de faire de cette localité, l’une des villes créatives au Mali ».
A ses dires, AG’NA, l’association de deux festivals se veut magique : le festival au désert apportant toute son expertise et la culture du nord du Mali s’associera à Ciné à dos qui apportera à cette association, l’aspect numérique et digitale à travers les projections de films, des créations et diffusions d’œuvres d’arts numériques, et installation numérique ».
Ces deux grandes activités concourent à ouvrir les esprits sur les potentialités qu’offre le numérique aux africains et de faire de leur patrimoine culturel et médiatique une mine d’or à exploiter.
A en croire le ministre Andogoly, le Festival est aussi devenu un incubateur et un accélérateur de l’industrie du film au Mali à travers son volet cinéma.
« Une culture sans base matérielle et logistique n’est que vent qui passe »
« En arrimant la culture et le numérique, nous créons de la richesse, de la valeur ajoutée et promouvons les industries culturelles et créatives. A l’échelle de l’Afrique, le rôle fondamental de la culture et de sa capacité à accélérer le développement a été pleinement reconnu par la Charte de la renaissance culturelle africaine. Indéniablement, aucun pays ne s’est construit en dehors de sa culture. Si l’Afrique ambitionne de jouer un plus grand rôle dans un monde globalisé, elle doit se fonder sur son histoire, ses ressources culturelles, sur la richesse et la diversité de ses identités. Dans cette optique, nous devons repenser le rôle de la culture dans la construction de son bien-être économique et social ainsi que dans l’épanouissement de ses sociétés », a-t-il déclaré.
Pour lui, le potentiel de l’Afrique en général et du Mali en particulier en matière d’économie créative est énorme. Cependant, bon nombre de nos populations n’ont qu’une connaissance partielle de ce patrimoine.
L’une des choses à faire est de nous présenter d’abord à nous-mêmes africains afin de pouvoir nous vendre aux autres. « Pour ce faire, je reste convaincu que les technologies numériques de l’information et de la communication peuvent faire du secteur créatif et médiatique le lieu de nouveaux enjeux dans les sociétés africaines contemporaines », a-t-il déclaré.
Yaye Astan Cissé
AG’NA : Mettre en valeur le patrimoine culturel
« Comment créer des opportunités économiques pour contribuer au développement des villes à travers une prospection innovante de leurs patrimoines », était la thématique développée le 25 février 2022, par des panelistes lors de la deuxième journée du festival AG’NA 2022.
Une conférence des acteurs de la culture et de l’innovation s’est tenue dans un hôtel de Koulikoro. Des acteurs culturels dont l’ancien ministre de la Culture, Cheick Oumar Sissoko, ont mené la réflexion sur la « Gouvernance et patrimoine Culturel ». Il s’agissait d’échanger ensemble pour mettre en valeur le patrimoine mais aussi de créer des emplois pour faire intéresser les jeunes. Autrement dit, il s’agit de créer de l’emploi à travers nos patrimoines « Si la Tour Eiffel attire, il s’agit aussi de faire en sorte que Djenné soit pour nous un pôle d’attraction », a laissé entendre Fousseiny Diakité, co-directeur de Ag’Na. Autrement dit, il s’agit « de mettre une plateforme de réseau d’acteurs culturels sur l’exploitation du patrimoine culturel à des fins de développement socio-économique des localités».
Choisis en fonction de leurs expériences, les intervenants dont le DG du tourisme, Sidi Keita, le directeur de l’Institut Toumast ont échangé sur « la transformation du patrimoine culturel ». Sur le sujet, le DG du tourisme dira que la transformation du patrimoine culturel se met progressivement en place malgré les difficultés. A ses dires, il est difficile de parler de culture sans parler de moyens financiers. Il a énuméré quelques actions de l’Etat en termes d’accompagnement des artistes qui ne se sont pas limitées qu’à l’aspect financier.
Pour M. Dicko, l’Etat fait très peu de choses en faveur de la culture. Il a mis l’accent sur l’inexploitation à hauteur de souhait de la culture malienne par ses filles et fils. « C’est l’extérieur qui exploite mieux nos cultures. Les autorités ne prennent pas en compte les potentialités culturelles », a-t-il souligné.
Bref, les intervenants ont prôné le retour à nos valeurs ancestrales, l’Union des artistes, la concrétisation des discours en acte par les autorités du pays.
Y.A.C
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Voir ce qu’a dit Sitting Bull
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