Organisé par la coordination des associations des ressortissants de l’inter-fleuve du cercle de Macina, les élus et la population locale des communes rurales de l’inter-fleuve, la 7ème édition sera donc effective du 23 au 24 Mars à Saye.
La zone de l’inter-fleuve relève administrativement du cercle de Macina ; elle compte six (6) communes rurales plus 12 villages de la commune rurale de Macina et dans tout son enclavement, limité entre la rive droite du fleuve Niger et son bras principal qu’est le fleuve Bani, d’où son appellation «inter-fleuve».
L’historique de ce festival rappelle qu’il est né à la suite du travail de réflexion d’une commission présentée en novembre 2005. C’était lors de l’assemblée générale des ressortissants de l’inter-fleuve à Bamako, principalement les deux ex-arrondissements de Sarro et Saye, et qui avait portée sur la «problématique de développement de l’inter-fleuve du cercle de Macina : pour une meilleur participation des ressortissants au processus du développement socioéconomique et culturel de l’inter-fleuve et la valorisation et restauration des danses traditionnelles, des masques et marionnettes en voie de disparition».
Et, ce n’est qu’en Mars 2006 que la première édition à Saye a vu le jour, et, qu’à sa suite, ont été organisées les éditions à Sarro en 2007, puis à Soulèye en 2008, viennent ensuite Matomo, en 2009, Tongué en 2010, Folomana en 2011. Cette dernière édition qui avait été la 6ème édition du festival, doit céder le tour à une des autres localités de la zone de l’Inter-fleuve : et ce sera donc à Saye, à nouveau d’abriter cette année la 7ème édition, du 23 au 24 mars prochain.
Le festival a été un facteur de cohésion, de rassemblement des populations, des communes de l’inter-fleuve, des communes avoisinantes, et a contribué au renforcement de la cohésion sociale et au rassemblement annuel de la population malienne en général et celle de l’inter-fleuve en particulier. Cette dynamique d’interrelation sociale et culturelle a été rendue opérationnelle sur le terrain, par les fêtes traditionnelles et coutumières locales, telles que Dawôrô ou Solossi cérémonies de sortie de la case des initiés aux jeunes circoncis nouvellement libérés et ayant passé l’épreuve avec succès et courage. Il y a aussi les types de danses des masques et des marionnettes, sans oublier le Baradjan et le Kôtê etc.
Selon la commission d’organisation, le festival a hautement contribué au développement des communes rurales de l’inter-fleuve et a été un moyen de découverte fantastique de cette contrée. Ainsi, à chaque édition, les ministres du gouvernement dela République, les gouverneurs de régions, les députés de la circonscription électorale, les maires attitrés et élus, leurs hôtes de marque, convives et invités, parmi les ambassadeurs, les représentants des organisations internationales, les ONG internationales et nationales, tout comme les nombreuses personnalités de la société civile malienne, tous se sentent toujours en mesure et en devoir d’effectuer le déplacement et d’y faire acte de présence. Des considérations qui méritent remerciements à leurs endroits à tous.
Enfin, cette fête ne sera belle, telle qu’attendue, qu’avec la participation de tous, de nous tous, au sein de la coordination des associations des ressortissants de l’inter-fleuve du cercle de Macina.
Les responsables de l’association profitent donc pour l’occasion, de lancer ici un appel fervent et franc, émanant du cœur, pour que toute la population malienne prennent par à cette 7ème édition du «Festival des masques, des marionnettes et des danses traditionnelles de l’inter-fleuve du cercle de Macina». Qu’ils participent et assistent avec nous, à cette fête qui sera toujours une fête de découverte culturelle, entre les communes rurales de l’inter-fleuve et les différentes localités du Mali : Pour une promotion culturelle authentique et originale. Car l’inter-fleuve, c’est surtout çà : un moment de pleine et intense à la culture et à l’histoire de la zone, qui sera toujours prête à vous accueillir pour vous faire la découverte de sa civilisation et de sa culture.
Par Dramane FOFANA, Stagiaire