La 2e édition du Festival des Arts de la Rue d’Assinie (Fara) démarrée le 4 novembre a connu son épilogue le dimanche 24 novembre dernier par un concert géant de reggae animé par des artistes comme Karamel Singer, Tom D Genèse encore connu comme Hien Sié Thomas et Black Mojah.
La Fondation “La Maison de l’Artiste”, présidée par l’artiste-peintre Issa Koné alias Sap-hero, a bien relevé le défi de cette 2e édition du Festival des Arts de la Rue d’Assinie (Fara) tenue du 4 au 24 novembre au tour du thème : “L’homme au centre de nos intérêts”. Un thème qui a bien été défendu tout au long du festival. Il suffit de faire son entrée dans la belle cité balnéaire Assouindé pour voir à quel point les œuvres artistiques procurent de la joie. Des murs, le sol, les arbres et bien d’autres objets ont été transformés en œuvres d’art. Des œuvres réalisées par des artistes venus de dix (10) pays d’Europe et d’Afrique. Cette 2e édition du Fara a fait vibrer encore Assouindé à travers de belles créations artistiques et surtout de la musique. En effet, les activités du festival ont été sanctionnées par un concert reggae géant sur la place publique du village d’Assouindé. Une partie qui a sans doute été l’un des temps forts de ce festival. Face à un public visiblement heureux, des artistes ont étalé leur talent. Toutefois, c’est une voix féminine qui a ouvert le concert. Cette voix féminine est bien celle de Karamel Singer. Une jeune artiste d’origine libanaise qui, lorsqu’elle entrait dans l’arène musicale ivoirienne, par la porte reggae en 2016, ne s’attendait pas à glaner des lauriers aussi vite. Elle a été élue meilleure artiste féminine aux 225 Reggae Music Awards en mars 2019. Le live de Karamel n’a pas laissé indifférent le public qui n’a pas hésité à exhiber des pas de danse.
Tom D. Genèse, à l’Etat civil, Hien Sié Thomas devant le public, a réaffirmé son engagement pour une société de paix, de vérité et de justice. Le natif de Bouna, dans le Nord-est de la Côte d’Ivoire, a également lancé un message fort aux dirigeants africains. “Quand c’est fini, il faut parti”. Un single qui a fait bouger tout le public.
Black Mojah “Le soldat du Ghetto” Nacasse, Aiman Raad, l’artiste peintre Burkinabé Elvis Aristide Bazongo, Don Lyricson, Sabari Spirit et bien d’autres ont également égayé le public. On comprend aisément que le reggae est une musique pour célébrer la vie, la joie de vivre et surtout l’espoir.
Une autre surprise de ce festival reggae a été la présence d’Oscar Le Motard, un fanatique de moto et un des fidèles “lieutenants” de Dj Arafat. Oscar est celui-là même qui a participé à la formation du Yôrôbô dans la moto. Sa présence au Fara a été une occasion pour lui de rendre hommage au “Roi du coupé décalé” décédé d’un accident de moto. Il a même interprété le single “Moi je gagne temps” de DJ Arafat, avec un son reggae qui a éveillé le public.
Youssouf KONE, envoyé spécial à Assinie