Créé pour renforcer davantage les liens séculaires entre les fils de la contrée, la 4è édition du Festival de Koumantou a été fêtée du 12 au 14 novembre. Placé sous la présidence du Général Tiècoura Doumbia, le festival de cette année a enregistré la participation d’éminentes personnalités venues témoigner leur présence aux côtés des populations de Koumantou. Cette année, la commission d’organisation a invité des ressortissants de certaines communes voisines : entre autres, celles de Tiènkungoba et de Zanièna dans le Ganadougou profond.
Si un festival doit être appuyé, voire pérennisé dans notre pays, c’est bien celui de Koumantou, car de sa première édition à celle de 2011, ce festival ne fait qu’enregistrer des progrès. En tant qu’espace de promotion des riches cultures du pays profond, ce festival fait aujourd’hui la fierté de notre passé historique. Pour l’occasion, cette année, les organisateurs de ce rendez-vous culturel ont profité d’une conférence animée par des personnalités spécialisées dans l’art et la culture pour annoncer que l’un des principaux objectifs du festival de Koumantou repose sur la valorisation et la promotion de notre culture en général et de la zone de Koumantou.
Ce rendez-vous culturel permet également de resserrer davantage les liens qui unissent les enfants du terroir de Koumantou situé entre le Ganadougou et le Banimonotiè. Sous la conduite du Général Tiècoura Doumbia, président de l’ADAKOUM, le festival a enregistré la présence des folklores venus d’autres contrées, notamment du Ganandougou. Pour organiser l’édition de cette année, l’ADAKOUM a bénéficié de l’appui (entre autres) des ministères de la Culture ; de l’Environnement et de l’assainissement ; de l’Union européenne (UE) ; des ambassades des Etats-Unis et d’Espagne ; du PADESC…
Pour sa part, le président de l’APCAM, Bakary Togola (un fils du terroir), n’a pas manqué de saluer tous les partenaires qui ont bien voulu appuyer matériellement et financièrement le festival et surtout assister les populations dans l’organisation de cette édition 2011. Il indiquera que pour les ressortissants de Koumantou, ce festival est une occasion de se retrouver pour échanger et créer d’autres liens entrant dans le cadre du développement local.
Quant au maire de Koumantou, Zan Koné, il a soutenu qu’à l’avenir, les ressortissants d’autres contrées seront invités en vue de donner plus d’ampleur au festival. Il a également profité de cette occasion pour présenter des excuses à tous pour les différents reports de la date du festival qui, faut-il le rappeler, l’ont été indépendamment de la volonté des autorités locales.
La fête s’est illustrée par les prestations des troupes folkloriques des villages de Tiènkungoba (à travers le « korè »), de Diassola (à travers le « yabara »), de Koumantou (à travers le « bari », le « solo » et le « m’polon » de Seydou Koné de Koni), par les donsos, les buffles de Konza, les bouffons, entre autres. Vivement donc la prochaine édition en 2013 !
Zhao Ahmed A. Bamba, Envoyé spécial
