Le marché de Badalabougou a abrité le 12 novembre 2022 la conférence de presse du lancement de la seconde édition du festival de danse contemporaine «Fila ni Kèlè». L’événement a débuté hier (mardi 22 novembre 2022) et va se poursuivre jusqu’au 27 novembre prochain entre le marché de Badalabougou et celui des Halles de Bamako. Ce festival est une initiative de Don Sen FoloLab.
Durant 7 semaines de résidence de création dans les marchés de Bamako 11 jeunes artistes chorégraphes africains (du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Burkina Faso, du Sénégal, du Cameroun, de l’Ouganda et du Rwanda) ont expérimenté en solos, duos ou trios la création en espace public, in situ in vivo. Et ce sont leurs différentes créations qui seront présentées au public des marchés Badalabougou et des Halles de Bamako (vendeurs, clients, passants…) du 22 au 27 novembre 2022 dans le cadre de cette seconde édition dénommée «Expérience Fila Ni Kélé-Bamako 2».
Cet événement artistique vise à promouvoir la danse contemporaine dans notre pays et ailleurs. «L’idée de ce projet est avant tout de créer un lien social entre les danseurs et la population. En plus bien sûr de la reconnaissance du métier de danseur auprès de la communauté», a souligné Lassina Koné, Directeur artistique de Don Sen Folo et l’initiateur du festival. «C’est une initiative qui vise aussi à pousser nos artistes à surpasser leur limite en venant à la conquête de ce public qui voit la danse avec un œil rébarbatif comme métier», a-t-il ajouté.
«Nous avons été surpris. Si je n’avais pas été témoin aucune de mes connaissances ne pouvait envisager une carrière de danseurs sans prendre le risque de se faire maudire. Mais, grâce à ce festival, nous avons compris beaucoup de choses et nous les soutiendrons dorénavant», a confessé Djénéba Ballo, vendeuse de légumes au marché de Badalabougou. Preuve que l’effet escompté commence à se manifester et que les regards évoluent sur la danse contemporaine dans notre pays.
Et les artistes apprécient. «Ce festival a été une grande opportunité pour moi de me retrouver avec d’autres artistes venus divers horizons. Il m’a aussi donné l’occasion de donner un spectacle dans un marché pour la première fois dans ma carrière. Cela a été une motivation de plus pour ma performance…», nous a confié Assétou Aïda Doumbia, artiste-chorégraphe malienne. Pour cette seconde édition, «les performers» (danseurs) ont eu la chance de se faire coacher par «Ex Nihilo», une compagnie qui dispose d’une vingtaine d’expériences en la matière et qui a fait ses premiers pas sur le sol africain, précisément en Afrique de l’ouest.
Elle est venue spécialement pour la cause et accompagner l’association «Don Sen Folo» qui assure aussi le coaching en plus d’être au four et au moulin pour le bon déroulement du festival. Au programme, il y a également six résidences, dont trois dans chacune des deux marchés (Badalabougou et Halles de Bamako) du 22 au 27 novembre 2022. Des résidences qui peuvent se passer à n’importe quelle heure de la journée comme de la soirée. Un concept à découvrir gratuitement dans les marchés des Halles de Bamako et de Badalabougou.
«Fila ni Kèlè» est un projet soutenu par la Fondation Doen, le programme ACP-UE Culture (Afrique de l’ouest)-AWA, l’ambassade du Grand-duché de Luxembourg, l’association «Founou Founou», le réseau Kya, l’auberge Djamila, Yamarou Photo et l’association Côté court.
Sory Diakité
NOUS AVONS GRANDI EN VOYANT NOS MERES TANTES ET SOEURS HEUREUSES QUAND LE BRUIT DU TAM-TAM RETENTAIT DANS LES ENVIRONS, LES “APPOLO-FOLI”, LES BALANIN DON, LES DJENBE-FOLI, LES MARRIAGES ET DID NKOUNDIW, VOILÀ, LES RELIGIONS DES MOSQUÉES ET EGLISES,, DE L HYPOCRISIE ET DU CULTUROCIDE, SE SONT IMPOSÉES, À ELLES TOUTES, DESORMAIS SOUS FOULARS ISLAMIQUES OUCHRETIENNES, ELLES SE BATTENT AVEC LEURS PROPRES CONSCIENCES DE MERES,SOEURS, TANTES, TOUT EN S ESCLAVAGISANT OU FAISANT ESCLAVAGISER TOUTE UNE SOCIETÉ, TOUT UNE NATION!
😎LA DANCE,LA CHANSON, LA MUSIQUE, SONT LES PREMIERES EXPRESSIONS DE NOS CULTES! CHANTONS NOS CHANSONS TRADITIONELLES, DANSONS NOS DANCES TRADITIONELLES ET MODERNES, PRATIQUONS NOS CULTES ANCESTRAUX …RESTONS REVEILLÉS ET TRÈS ÉVEILLÉS! RESTONS QUI NOUS SOMMES! LES QUFAAROHW, LES A’ FAAROHW, LES MA’FAAROHW,LES NOIRS!😎
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