Le Musée national du Mali a tenu du 6 au 9 décembre 2012, la 6ème édition du Festival Daoulaba. La cérémonie d’ouverture de cet événement présidée par le Ministre du Tourisme, Ousmane Ag Rhissa, a enregistré la présence de la promotrice du Festival, Awa Méïte et du PDG de la CMDT, M. Cissoko.
Selon le PDG de la CMDT, le coton apporte, en plus de l’autosuffisance alimentaire, la plupart des recettes d’exportations à notre pays. En effet, au terme de la campagne 2012 -2013, le coton va apporter 180 milliards de FCfa de recettes d’exportation. Il est, à ce jour, le moteur de l’économie malienne. Pour M. Cissoko, le festival Daoulaba est une aide précieuse pour la promotion du coton malien. Plus de 98 % des fibres sont exportées et 2% sont consommées au Mali. Il représente 8% du PNB.
Dans son intervention, Ousmane Ag Rhissa, Ministre du Tourisme, dira que la variété des activités prévues durant ces jours permettra de se faire une idée sur l’impact du coton transformé dans l’économie malienne, à travers les défilés de mode, les conférences et les prestations artistiques. «C’est pourquoi, mon Département et celui de la culture, dans la mise en œuvre de leur politique sectorielle qui a pour ossature la créativité pour générer des ressources, soutiennent de telles initiatives qui concourent à la valorisation du coton en général, biologique en particulier, pour sa transformation et sa consommation locale, voire la professionnalisation de la filière», a-t-il expliqué.
Selon le Ministre, l’organisation du festival Daoulaba apparaît comme un moyen efficace d’inciter les Maliens et les visiteurs étrangers à consommer le coton et ses sous-produits, en vue de créer des richesses pour tous. Il a ajouté que dans le cadre d’une exploitation diversifiée et complémentaire de nos ressources, la CMDT va mettre en marche les circuits touristiques de la boucle du coton et des sites aurifères dans les principales zones de production du coton.
Le Ministre a précisé que le riche programme du festival aidera à mieux appréhender le savoir-faire local en matière de transformation du coton. Pour lui, au-delà de l’aspect festif de l’événement, ces moments de communion lanceront les bases de réflexion et engageront chaque acteur à s’investir pour contribuer à la lutte contre la pauvreté.
LASSANA
