La 9è édition du festival Daoulaba « rencontre autour du coton » s’est tenue à Koulikoro du 18 au 21 mai dernier. Sous le thème : « Femmes, jeunes et migrations, dignité et sécurité humaine : le file du coton dans la recherche d’alternatives ». Outre que la directrice du festival, Awa Meité, l’événement a enregistré la présence du représentant du Pdg de la Cmdt, Lamine Coulibaly, ainsi que nombreux festivaliers.
Le festival Daoulaba, qui s’est déroulé cette année sur les berges du fleuve Niger à Koulikoro, s’inscrit dans le cadre de la valorisation du savoir-faire et la recherche d’alternatives au chômage et à la pauvreté, à travers la transformation du coton.
Le représentant du Pdg de la CMDT, Lamine Coulibaly, a félicité les organisateurs pour l’initiative, avant de rappeler que le coton fait partie des principales cultures sur lesquelles le Mali a fondé son développement rural. Il est considéré à juste titre comme un poumon de l’économie du pays, en procurant aux producteurs des revenus pour la satisfaction de leurs besoins monétaires… « Au Mali, le secteur coton représente 134 518 km2 soit 12% du territoire national ; 4,4 millions de personnes soit 30% de la population du pays ; 235 communes (…) Et pourtant, si le coton est la locomotive du développement, il reste que la transformation locale ne représente que 1 à 2% du coton fibre. L’augmentation de la part de transformation du Mali est un défi permanant auquel le festival Daoulaba joue un rôle héroïque et essentiel… », a-t-il déclaré.
Pour la directrice du festival, Awa Meïté, le festival Daoulaba, depuis son lancement en 2007, veut contribuer à la réflexion, à la recherche d’alternatives locales. « Depuis 9 ans, nous faisons la promotion du coton au Mali et ailleurs. Nous remercions tous les artisans qui sont là aujourd’hui et qui nous permettent d’initier le Saride… Ce festival, au-delà de l’aspect de la réunion, de la fête est aussi celui de la réflexion, de la recherche d’alternatives. Car nous avons des réponses. Nous avons les moyens de les mettre en œuvre et c’est la raison d’être de ce festival », a déclaré Awa Meïté.
Au menu de cette édition, il y avait des forums sur les défis de la mondialisation dans les rapports nord-sud liés au rôle du coton, des pistes de réflexion à travers des conférences, des défilés de mode et concerts sur la gestion et la promotion du coton.
Aussi des thèmes comme « femmes, jeunes et migrations, dignité et sécurité, le rôle du coton dans la recherche d’alternatives », des concerts géants avec Nahawa Doumbia, Aira Harby l’orchestre de Koulikoro… ont été les moments forts du festival.
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Mohamed Sylla