Ce festival qui est sa deuxième édition se tient du 23 au 29 janvier 2017 à la Place du cinquantenaire de Bamako. Il a été officiellement ouvert le lundi dernier par le Ministre de la Culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo en présence de plusieurs autres membres du gouvernement, des anciens ministres de la République et l’ex-Premier ministre Moussa Mara. Le thème retenu pour l’édition de cette année est : « La culture au service de la paix et de la réconciliation nationale ».
Le représentant du maire de la Commune III du district de Bamako, Ousmane Touré dans son adresse de bienvenue dira que la culture est l’un des secteurs les plus importants pour le développement de sa collectivité. C’est pourquoi, « elle occupe une place de choix dans le programme des activités de la mairie qui est disposée à accompagner de telles initiatives, malgré le contexte de crise dans lequel vit le pays ».
Le Président de l’Association Ginna Dogon, Mamadou Togo, pour sa part fera savoir que cette 2ème édition se tient sur la base des résultats obtenus lors de la 1ère. Avant d’ajouta « que la culture est la raison fondamentale de notre manière vivre ensemble et de nous exprimer face aux enjeux de notre société ». En plus des stands riches en objets culturels dogon, des conférences-débats, la musique accompagnée des danses, d’animations et d’expositions- vente figurent au menu du festival. Aussi, on assistera, à la lutte traditionnelle, aux témoignages sur des personnalités emblématiques qui ont fait la gloire de la culture dogon. Ainsi, tous les volets de l’organisation ont été pris en compte afin de mieux satisfaire les visiteurs. Il s’agit de la sécurité, la restauration, la qualité des produits en vente et même des dispositions pour assurer le service sanitaire.
Pour Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, le Festival Ogobagna est parti pour s’inscrire dans la durée, au rang des rendez-vous culturels majeurs de notre pays. Consécutivement, cette 2ème édition se tient grâce à l’amour et l’attachement de l’ethnie « Dogon » à leur culture. « La tenue de cette 2ème édition qui était un défi jusqu’à une période très récente prouve encore une fois, qu’« impossible n’est pas dogon » a ajouté Mme le ministre. De même, cette 2ème édition a été accueillie dans la douleur, « mais l’univers des traditions dogon renferme des symboles qui fortifient la conscience, resserrent les liens et renforcent la cohésion sociale et le vivre ensemble » a-t-elle souligné. Aussi, ces traditions nous enseignent que dans la joie comme dans l’épreuve, la culture reste toujours le repère, le ressort pour construire la paix et bâtir une Nation forte. Dans, la foulée, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo a salué l’initiative de l’Association pour sa détermination et son combat inlassable pour la promotion du patrimoine culturel dogon. « Cela ne surprend guère, d’un peuple aussi travailleur et intègre qu’est celui de Dogon » a t-elle ajouté.
Rappelons que la 1ère édition avait enregistré plus de 10 mille visiteurs, au rang desquels on comptait plusieurs nationalités. Elle a été une réussite totale, expliquant ainsi sa pérennisation.
Diakalia M Dembélé
