Sur initiative de L’association « Sac-à-Parole », la capitale malienne vibrera du 19 au 24 mars au rythme du conte. Il s’agira selon les organisateurs du festival ‘’Ciné-conte’’, de faire du cinéma, non pas comme un outil qui fera perdre au conte toute son authenticité de spectacle vivant, mais plutôt un acquis permettant de redessiner le conte par le biais des nouvelles technologies.
L’association « Sac-à-Parole » est une Association Culturelle qui a pour objectif général de promouvoir la culture africaine à travers toutes les formes d’expressions orales. Elle intervient dans le secteur des arts vivants et audiovisuels. Depuis sa création à nos jours, elle multiplie ses actions pour animer et donner une nouvelle allure à la vie culturelle du Mali et d’ailleurs. Elle ambitionne de faire du Mali un véritable pôle d’attraction cultuelle.
C’est dans cette optique que les membres de cette association, on eu le reflexe de créer un festival dénommé ‘’festival Ciné-conte’’. C’est un projet qui a pour objectif principal de considérer le cinéma non pas comme un outil qui fera perdre au conte toute son authenticité de spectacle vivant, mais plutôt comme un acquis majeur qui permettra au conte d’être redessiné autrement, en l’occurrence par le biais des nouvelles technologies.
Pour le coordinateur Salif Berthé non moins conteur de son état, ce festival se veut être un tremplin qui offrira aux maquilleurs, réalisateurs, monteurs, caméramans, scripteurs, costumiers, régisseurs, producteurs, distributeurs, conteurs et formateurs, un cadre professionnel très prometteur, leur permettant d’exprimer tout leur engagement pour la redynamisation et la revalorisation du cinéma et du conte. Durant ce festival, conteurs et cinéastes cohabiteront ensemble afin de pouvoir travailler en symbiose.
Le thème retenu pour cette première édition est « Le Conte à l’ère des nouvelles technologies »
En outre, dans le cadre de ce festival, il est prévu des ateliers de formation, des projections de films, de spectacles de conte, une compétition et des rencontres professionnelles.
Bokoum Abdoul Momini