Le week-end prochain, la Commune rurale de Somasso sera submergée de milliers festivaliers avec des artistes et invités de renommés comme Mamadou Dembélé dit Dabara, Yacouba Coulibaly dit Somasso Yacou, les joueurs de Niôgô de Diaramana, Nghâgâ et autres instruments de musique traditionnels. Selon les membres de l’Association pour le développement de Somasso (ADS), initiatrice de l’évènement, cette 1ère édition du festival « Bèlènitougou » est une nouvelle forme de célébration d’une fête traditionnelle multiséculaires. Cette année, l’ADS souhaite faire de ce festival un véritable cadre d’échanges et de transmission de valeurs ancestrales entre la vieille génération et la jeune génération autours des mystères qui entourent le « Bèlèni », un lieu (bois sacré) et touristique du village pour célébrer ensemble les valeurs socioculturelles de la Commune.
La première édition du festival Bèlèni se promet aussi d’être un cadre d’harmonisation des visions sur le patrimoine culturel et musical, gage de la perpétuation de l’identité culturelle. « A partir de cet évènement nous allons unir nos efforts pour le renouveau de notre localité. Le festival se propose d’être un tremplin pour faire connaitre les potentialités socio-économiques et culturelles de la Commune de Somasso, l’une des communes qui comptent pour le développement du cercle de Bla voire du Mali », a expliqué le président de l’ADS, Markatié Daou.
Faire la commune une capitale culturelle
Outre le bel exemple des jeunes est que l’évènement indique surtout une volonté de bâtir un Somasso actif et productif qui mobilise l’ensemble de ses ressources propres. En dehors des spectacles, les thématiques seront développées lors de ce festival. Ce, afin de d’une fête traditionnelle riche en couleurs une véritable vitrine de la diversité et la richesse culturelle de la commune.
« Les instruments traditionnels constituent une forme d’expression identitaire et culturelle d’un milieu traditionnel, c’et pourquoi les joueurs de Niôgô, de Mbôlon, de Nghâgâ, de Balafon… se rivaliseront en nombre de spectateurs. Le développement socioéconomique a changé la donne, mais les sociétés traditionnelles continuent d’accorder une place privilège à l’instrument. Et si nous nous engageons, nous pouvons faire bouger les lignes de la diplomatie coutumière. Grâce à une scénographie digne de grands rendez-vous, avec une reconstitution d’instrument traditionnel, animations diverses, la population de Somasso et environs vont faire, le temps d’un petit moment du 14 au 16 février prochain, un retour à la tradition », a souligné Alou Daou, membre actif de la commission d’organisation. Avant de dire que cette 1ere édition sera magnifiée par la présence des vétérans de la musique traditionnelle et des milliers de personnes. Il s’agit de Seydou Dao dit Zampère et autres. La 1ère édition est parrainée par le député élu à Bla, l’honorable Harouna Traoré.
Bréhima Sogoba
Je suis très heureux de lire ce reportage depuis l’extérieur. C’est la preuve que nous pouvons faire des choses merveilleuses avec un tout petit peu d’initiative et de volonté. Je suis partisan de la mise en avant de nos valeurs, celles qui ont forgé notre être et soutendent notre conscience, celles des chasseurs (guerriers Minianka), pour affirmer notre rôle dans la dynamique sociale actuelle. Nous ne sommes pas connus alors que nous avons beaucoup a donner. Courage a l’ADS
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