Le ministre de l’Artisanat et du Tourisme, N’Diaye Bah a présidé du 4 au 6 mars 2011 à Sangafara (un village situé à 25 Km de Sadiola) les activités de la première édition du festival Bambouck de Sadiola. Une manifestation culturelle de notre pays qui s’inscrit dans le cadre de la promotion et de la revalorisation de la culture malinké.
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rnLa Commune de Sadiola a vécu du 4 au 6 mars dernier au rythme du festival Bambouck. Un événement culturel qui fait la promotion du savoir faire du peuple malinké. Cette action de la diaspora malienne soutenue par la communauté locale et les autorités minières notamment Semos, vise à éduquer, sensibiliser, informer, d’une part les habitants sur les menaces de disparitions de certaines valeurs culturelles positives de la localité et de l’autre, interpeller les décideurs politiques à plus d’accompagnement pour la promotion et la protection des sites et valeurs culturelles de la contrée.
rnLe ministre de l’Artisanat et du Tourismen N’Diaye Bah, parrain du festival, a rappelé la volonté manifeste du président de la République de porter haut la culture malienne. C’est pourquoi, il a expliqué que le festival Bambouck ne saurait être un festival de trop.
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rnSelon lui, c’est un véritable moyen de communion entre les communautés de Sadiola et les travailleurs de la mine. Il demandé aux initiateurs la pérennisation de cette œuvre culturelle.
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rnLe président de l’association Paridiola, Moro Macalou de faire savoir que son association a initié ce festival dans l’objectif de contribuer à la promotion et à la revalorisation de la culture, de l’art et de l’artisanat de leur commune d’origine, Sadiola, mais aussi et surtout de favoriser les échanges interculturels. Elle se propose de donner à la culture malinké un espace d’expression pour sa promotion, promouvoir la paix et l’entente entre les groupes ethniques.
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rnLe maire Mamadou Macalou et le chef du village Mamadou Diarra ont, quant à eux, parlé des sites culturels de la contré qui peuvent faire de cette localité une grande destination touristique. Parmi ces sites, on retient la case sacrée de Kakadian, la tombe de la jeune fille de Kakadian, les trous de l’orpaillage traditionnel datant de l’époque du roi Kankou Moussa à Borokoni, les abeilles guerrières de kerekoto, les caïmans de la marre des djibela à Babala, les canons du colonisateur à Farabana et les trous béants de la mine d’or de Sadiola.
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rnLes temps fort de ce festival ont été l’animation musicale malinké, les prestations des troupes traditionnelles de Sangafara, des prestations des danses folkloriques, le défilé des chasseurs, des artisans, des femmes de la mine de Sadiola, de Dialafara, de niakanbambé, de Yiribabougou, de Dankourou, de Djinkoulou entre autres et aussi des sketches sur la sensibilisation de la planification familiale et le VIH Sida.
rnAliou Badara Diarra, envoyé spécial
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