La grande manifestation artistique et culturelle, qui se tiendra dans quelques mois dans le District devra enregistrer la participation de tous les artistes et artisans, toutes disciplines confondues, venus divers horizons, et constituera une véritable opportunité de rencontre et d’échange d’expériences entre les participants.
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En rencontrant lundi dernier les hommes de médias, la présidente de l’Association « Kolomba » (le grand puits), la cantatrice Fantani Touré, entendait mettre les journalistes au parfum du grand rendez-vous artistique et culturel que notre pays s’apprête à abriter. Organisé par ladite association, le festival « Les voix de Bamako », qui en est à sa première édition, vise, d’une part, à réunir les artistes de tous les pays africains, en particulier ceux du Mali, résidant à Bamako autour de la musique, de l’artisanat, de l’environnement, de la lutte contre l’excision, le sida, le paludisme et la tuberculose. D’autre part, il s’agit, à travers la présente manifestation, d’aider les jeunes talents à se faire connaître autour d’un concert géant dont le podium sera installé sur les berges du fleuve Niger au cœur de la capitale. Ce, grâce à l’aménagement d’un espace qui jouxtera une Rue Marchande où seront exposés divers produits de l’artisanat réalisés par des artisans, et des restaurateurs de chaque pays d’Afrique. Véritable opportunité d’intégration et d’échange d’expériences entre les participants issus de divers pays, cette grande manifestation a pour but non seulement d’animer la ville, à travers les belles voix d’ici et d’ailleurs, mais également d’informer les populations sur les problèmes environnementaux et sanitaires de l’Afrique afin de les amener à adopter un autre mode de vie.
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De l’avis de la Directrice du festival, Mme Guimba Fantani Touré, la tenue de cette manifestation entraîne un impact non négligeable sur, d’une part, la promotion et la valorisation des expressions culturelles, mais d’autre part donnera un coup de fouet à l’activité économique de la capitale, notamment dans les secteurs du transport, du commerce, de la télécommunication, etc.
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Au programme de cette première édition du festival « Les voix de Bamako » plusieurs activités sont inscrites. Il s’agit notamment des conférences-débats autour des thèmes comme l’environnement, le sida et le paludisme, les rencontres autour d’éminents griots et détenteurs de la tradition, tels Youssouf Tata Cissé, Hamadoun Tandina, etc, à l’occasion de la nuit de la parole. L’important rendez-vous culturel, qui prévoit par ailleurs une série de concerts géants avec la prestation d’une brochette d’artistes maliens et de l’étranger, servira également de cadre à l’organisation d’ateliers dans les domaines comme le conte, le théâtre, le chant, l’indigo et le bogolan (dont les principales bénéficiaires sont les aides-ménagères), la poterie, la confection d’instruments traditionnels, etc. Plusieurs artistes de grande renommée sont attendus à ce festival, comme Toumani Diabaté, Boncana Maïga, le groupe de comédiens maliens « Kotèba », Pithio et Pablo, le groupe « Mokobé » Manu Dibango, etc.
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Rappelons que l’Association « Kolomba », organisatrice du présent festival, a été créée en août 2001, à Bamako, par des artistes et artisans de la même ville et s’est fixé comme mission d’aider à l’autonomisation des jeunes, femmes et enfants en situation difficile grâce à la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus. De l’avis de sa présidente, Fantani Touré, les bénéfices du festival « Les voix de Bamako » financeront la construction d’un centre artistique et artisanal. « Le centre dont il s’agit servira à la valorisation des métiers de l’art et de l’artisanat à travers la formation, l’accompagnement (en appui-conseils) des jeunes et femmes, la mise à disposition d’un local pour la création, l’exposition et la représentation des jeunes artistes, le développement d’activités génératrices de revenus dans les métiers de l’art.
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Issa Fakaba SISSOKO
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