FESTIA : Un mouvement d’ensemble pour sortir la mode et les arts du marasme

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Frappé de plein fouet par la crise multidimensionnelle et les difficultés économiques sur le plan mondial, les acteurs du secteur de la mode et de l’artisanat se mobilisent  dans notre pays pour valoriser l’industrie des arts.

Placée sous le haut parrainage de la première Dame, Mme Kéita Aminata Maïga, l’édition 2018 du Festival international d’ici et d’ailleurs (Festia) consacré à la promotion de l’art a été lancé vendredi. Les acteurs de la mode du Mali, notamment des stylistes, des mannequins, des photographes, des journalistes, etc. ont échangé pendant trois jours  sur les voies et moyens de sortir de la crise.

“Notre volonté est de faire la mode, itinéraire de découverte de soi, la culture de la paix et de la cohésion sociale”, justifie Fadi Maiga, promotrice du Festia. Au-delà, de la dimension économique, le festival se voulait un brassage artistique et culturel pour la régionalisation fantastique de l’artisanat et l’établissement d’une culture de paix et de cohésion sociale à travers le pays, ajoute-t-elle.

Impulser un dynamisme à l’industrie culturelle

“Avec l’ouverture du village artisanal, les conférences sur les relations designer-mannequin, ce festival contribuera sans doute à la valorisation de l’industrie de la mode au Mali”, assure-t-elle. Et d’ajouter que face à la crise, qui a ralenti toutes les activités commerciales, notamment celles liées aux tourismes, il est important de faire ce secteur un facteur de redynamisation.

Pour elle, le Festia a mis en exergue toutes ses dimensions diversifiées, d’interprétation de politique culturelle, tant par les procédures de communication utilisées que par les ambitions visées. “Le festival est international, dans la mesure où il permet de rassembler les acteurs de mode sur le plan national et international”, explique-t-elle.

C’est pourquoi les jalons de création d’une seule base solide sont enclenchés. “Ils permettront d’accroitre non seulement le taux de consommation de l’industrie de la mode, mais aussi la redistribution des produits sur les terres étrangères. Elle incite aussi la jeunesse régionale à s’intéresser au domaine de la mode…”

Construire une économie autour de la mode

Il  est sans conteste que la mode est un élément à part entière du patrimoine des peuples. Le Festia est une occasion de revisiter ce qu’un peuple à de plus essentiel, nos traditions et cultures par le biais de créations artistiques, reconnait la première Dame, Kéita Aminata Maïga. Selon elle, en plus d’être un lieu de rendez-vous et du donner et recevoir, il constitue un cadre idéal pour exprimer les talents de créativités.

“Certes la mode est d’abord un acte de création, mais elle est aussi une filière économique et porteuse d’emplois notamment pour nos jeunes talents. Le Festia pourrait aider à construire une économie autour du secteur. La convergence de toutes les régions avec chacune son savoir-faire traduit la volonté d’une synergie pour la création d’un label-Mali qui se porte et s’exporte…”

Bréhima Sogoba

 

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