La statue du cinéaste malien Cheick Oumar Sissoko figure désormais à l’allée des cinéastes à Ouagadougou. Elle a été dévoilée, hier, mardi 28 février 2023, en présence du ministre burkinabé de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo ; du Délégué Général du FESPACO, Moussa Alex Savadogo, des réalisateurs maliens et africains.
Le réalisateur de Guimba (« Le Tyran ») en 1995, Cheick Oumar Sissoko, qui a reçu le prix spécial du jury au Festival de Locarno, le Prix du meilleur long métrage lors du 6ème Festival du cinéma africain de Milan (1996) et l’Étalon de Yennenga au Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou), vient d’être immortalisé à travers ce monument qui lui rend un vibrant hommage en raison de ses exploits pour le développement du cinéma sur le continent. Il est également auteur de la Genèse en 1999 pour lequel il reçoit de nouveau l’Étalon de Yennenga au Fespaco et le Prix du meilleur long métrage lors du 10ème Festival du cinéma africain de Milan (2000). Tout le peuple malien est fier que son monument soit érigé à l’allée des cinéastes.
M.S.D.
ce fespaco fut un grand echec.
Eh! Oui c’est comme çà le Mali, c’est les autres qui reconnaissent la valeur des grands hommes maliens, ici au Mali on se joue d’eux en les regardant comme des moins que rien, quel pays sommes-nous? Ils pullulent ces grandes personnalités maliennes dans les rues de Bamako, ils passent inaperçus alors que se sont des gens à vénérer et dans les autres pays du monde on chante leur louange et ici au Mali on les regarde comme des moins que rien, notre pays a ce grand défaut de refus de reconnaissance envers des valeurs sûres, c’est dommage. Toutes nos félicitations pour ce grand homme du cinéma africain et mondial, courage pour la continuité, si votre pays vous ignore, vous êtes immortalisé ailleurs dans le monde du cinéma, bon vent à vous Check Oumar SISSOKO. Qu’Allah vous protège dans cette ascension fulgurante.
« Que ce mois de chaabane 1444 commence plein de foi et d’espoir. Que cette magnifique journée du premier vendredi du mois fasse souffler les vents du bonheur et de la bonne santé sur nos familles et le pays. Allah fermé nos oreilles à toute calomnie, garde notre langue de toute malveillance et récompense nos efforts et patience durant notre vie. Meilleure santé aux malades et repos éternel à nos défunts. Bon jumma. ACAR TOURE
Ce titre est largement mérité car ce cinéaste est un grand monument pour l’Afrique et le monde des arts depuis plus de quatre décennies maintenant mais mal et timidement reconnu par son propre pays. Un pays bizarre qui joue les louanges de ceux qui ne méritent rien et c’est dommage. Aujourd’hui, nous les vrais maliens sommes tous bien soulagés de cette grande distinction pour COS.
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