Fespaco 2021- prix du meilleur film africain des écoles de cinéma : Banou Sagou honore le Mali

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A Ouagadougou, lors du Fespaco, le Mica a été ce haut lieu d’exposition des productions audiovisuelles du Centre national de cinématographie du Mali (CNCM),  du conservatoire Multimédia Balla Fasséké Kouyaté et d’autres structures de productions de films maliens.

Le marché international du cinéma africain et de la télévision (Mica) est un des maillons essentiels du Fesspaco-Pro. Il met en relation les acheteurs internationaux et les vendeurs d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles africaines. Cet espace est animé par des plateformes de diffusion d’une part, et les producteurs et distributeurs de films africains d’autre part. Son but est de favoriser les transactions selon les nouveaux modèles économiques de l’industrie cinématographique.

Dans l’immense chapiteau consacré aux expositions de la Mica, le Mali occupait le stand N°B6. Tenu par le Fonds d’appui à l’industrie cinématographique (FAIC) et le CNCM, le stand de quatre mètres carrés a servi de lieu d’expositions des productions audiovisuelles du Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM),  du conservatoire Multimédia Balla Fasséké Kouyaté et d’autres structures de productions de films maliens.

Selon le DG du CNCM, Modibo Souaré, leur présence au Mica, « c’est pour donner plus de visibilité, de promotion aux différents produits et chercher des partenaires, des diffuseurs, des exploitants ».

Dans le stand, pouvait-on voir  le logo de l’ORTM, du CNCM, du FAIC… histoire de faire en sorte que les Maliens dans leur composante ne soient pas dispersés au Mica.

Cette présence malienne au Mica prouve la volonté du CNCM et du FAIC à donner une nouvelle impulsion au cinéma malien.

Au 3e jour du Mica, l’ancien ministre Tiena Coulibaly, représentant de la Cédéao, s’est rendu au Mica situé au siège du Fespaco. Accompagné par ses proches collaborateurs, l’ancien ministre des Finances du Mali a été reçu par le DG du CNCM et celui du FAIC. Le passage  a été l’occasion pour Bréma Moussa Koné et Modibo Souaré, de faire une brève présentation des produits maliens au Mica.

La Cédéao en collaboration avec l’UEMOA, envisage d’organiser le premier festival ouest-africain des arts et de la culture.

Selon Dr Emile Zida, chef de division culture de la CEDEAO, la vision future de la Cédéao, notamment celle 2050, dont l’application commencera en 2022, reposera sur 5 piliers. Ces piliers vont concerner la démographie, le capital humain, le développement social et la migration. Il y aura aussi l’environnement et les ressources naturelles, la géopolitique, la gouvernance, la sécurité et la paix. A ceux-ci s’ajoutent la croissance économique, la transformation structurelle et le développement du secteur privé, l’intégration économique et monétaire, les infrastructures économiques, l’énergie et les partenariats.

C’est depuis 1993 que la CEDEAO participe de façon active et continue au FESPACO. Ce sont au total 4 prix spéciaux qui ont été décernés par la CEDEAO, lors de cette édition.

Yaye Astan Cissé

 

Fespaco 2021- prix du meilleur film africain des écoles de cinéma : Banou Sagou honore le Mali

Si une réalisatrice malianno-sénégalaise après avoir reçu un prix documentaire a refusé d’être malienne, Banou Sagou avec « Mon jour de Chance », meilleur film africain des écoles de cinéma, a lui annoncé son appartenance au Mali.
A moins de 24 heures de la proclamation du lauréat d’or de l’Etalon de Yenenga, les prix spéciaux ont été remis le 22 octobre 2021.

Dans la catégorie des films d’école de cinéma, genre fiction, c’est le film « Mon jour de chance » du jeune réalisateur Banou Sagou de l’Institut Supérieur de l’Image et du Son (ISIS) du Burkina Faso qui a remporté le prix du meilleur film africain des écoles de cinéma.

Le jeune réalisateur malien a vu son œuvre être récompensée dans la catégorie des prix spéciaux  du meilleur film des écoles d’une valeur de deux millions de FCFA.

Etudiant en 3e année de réalisation à l’Institut Supérieur de l’Image et du son (ISIS) à Ouagadougou, le film  du jeune réalisateur « Mon jour de Chance », raconte l’histoire d’un homme qui dilapide l’argent de sa femme à cause de la pauvreté. Il dépense l’argent de son épouse dans les jeux de la loterie. Le film selon le réalisateur, rend hommage à la femme.

Le lauréat du Fespaco qui aime les défis dit-il, n’est pas surpris par ce prix. « Ça ne m’a pas trop surpris.  J’ai déjà eu le premier prix au CILET», toute chose qui le maintenait confiant à cette compétition dans la catégorie des films des écoles de cinéma. Sa joie, il la partage avec ses enseignants de qui, il a reçu la formation. « Je suis content de recevoir cette formation et remercie mes professeurs, mes techniciens et mes camarades », se réjouit-il.

Le même film a obtenu le premier prix CILET catégorie zone CARA ( Caraibe Afrique),  de l’ouest des écoles de cinéma en zone Afrique de l’ouest. C’est un film court métrage de 6 mn. Il traite de la pauvreté à travers le jeu de hasard, souvent source de conflits et de divorce dans les foyers africains.

Jules Nikiema

 

 

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