FAIVA : 9e édition à la rencontre des sans voix

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Les merveilles des arts visuels et numériques étaient au rendez-vous ce week-end à Bamako au Festival africain d’images virtuelles artistiques (Faiva) du Centre soleil d’Afrique. La place Can d’Hamdallaye a accueilli cette 9e édition du 17 au 19 janvier.

 Autour du thème central, “la voix des sans voix”, le Festival africain d’images virtuelles artistiques (Faiva) a valorisé cette année les arts visuels et les arts numériques de nombreux artistes africains. Le public a découvert ces chefs-d’œuvre à travers des expositions d’art, de projections de vidéos, de films de court métrage à ciel ouvert et des démonstrations folkloriques. Le festival a aussi offert des ateliers d’art plastique aux enfants.

Durant ces jours, les artistes ont démontré toute la place que revient aux arts visuels étant comme de moyen de communication et d’expression artistique. Un pari qu’a réussi le Centre soleil d’Afrique, initiateur du festival, avec la collaboration du groupe Walaha à travers son programme Ciné à dos.

Innovation de taille. En plus de la place Can, le site qui a abrité les activités de cette année, le Faiva s’est déplacé dans le camp des réfugiés de Diatoula, un quartier périphérique de Bamako. Sur place, les organisateurs ont fait des projections de films.

Outre les expositions d’art des grands artistes maliens et d’ailleurs, l’espace de promotion de talent et de créativité a, de même, accueilli les œuvres d’une vingtaine de jeunes artistes. En marge du festival, ils avaient suivi un atelier en photographie et vidéo dans le cadre le programme polyphonie pour la paix.

Ces innovations ont été appréciées par le département en charge de la Culture qui voit “le Faiva évoluer de succès en succès”. Le présentant de Mme la ministre, Boureima Fofana, aussi directeur du conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté a salué la commission d’organisation du festival avec sa tête le directeur du centre soleil d’Afrique Hama Goro pour ses efforts fournis.  .

Après neuf éditions, le Faiva veut apporter plus d’innovations. Au cœur, un objectif précis : faire valoir le talent, le génie et la créativité des artistes évoluant dans le domaine, éduquer et sensibiliser le public malien à travers les visuels comme moyen de communication dans un pays où la lecture est “très peu développée”.

Kadiatou Mouyi Doumbia

 

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