Exposition photo à la galerie Medina : Le pagne sous toutes ses formes

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Pagne-folieOn notait la présence de Cheick Oumar Sissoko, ancien ministre de la Culture, de l’Ambassadeur d’Afrique du Sud au Mali et bien d’autres amoureux du pagne.

Selon les explications de Coralie Rabadan, la promotrice de Afro culture Mode, l’une des initiatrices de l’évènement, le pagne est devenu une source d’inspiration et de création non seulement dans la mode vestimentaire, mais aussi dans le domaine des accessoires, de la décoration ainsi que de la photographie.

Parlant de l’exposition photo, Ibrahim Guindo dit Akim expliquera qu’il était normal qu’après la deuxième édition de Pagne Folie, qu’une exposition photos suive, afin de permettre au grand public de découvrir les merveilles de ce tissu précieux. ” Cette exposition présente les séries d’images de 7 photographes inspirés qui, en portraits, scènes de vie, documentaire ou mode, vous montrent le pagne dans différents univers “.

Faisant un bref historique du pagne, Igor Diarra, le commissaire de l’exposition, a expliqué que le pagne africain est la rencontre de plusieurs cultures et de leurs savoir-faire. D’un côté, l’Indonésie grâce aux batiks et aux motifs javanais et de l’autre l’Afrique à travers les pagnes traditionnels comme les kentés au Ghana, les kitas en Côte d’Ivoire ou le bogolan au Mali, le motif kuba au nord du Congo… la création et le tissage de ces pagnes ont donné lieu à une véritable industrie, d’où la manifestation du jour.

Les sept photographes professionnels, chacun dans son style, s’est exprimé à travers son œuvre. Ainsi, Salif Traoré a utilisé le N comme nouveau. Faisant des photos impeccables ressortant toutes les cérémonies liées à la naissance et donc le pagne est mis en valeur. Coralie Rabadan a choisi la lettre E comme éphémère, Aly Barro s’est exprimé à travers la lettre P comme pouvoir. Toutes les photos relatent le pouvoir domestique du pagne. Seydou Camara quant à lui s’est exprimé sur la lettre P comme poésie au féminin, Samba Ndiaye a jeté son dévolu sur la lettre A comme agilité. Mohamed Camara s’est exprimé sur la lettre S comme simple, Hamdia Traoré s’est exprimé à travers la lettre G comme génération. Ces photos montrent des lunettes en pagne avec des yeux écarquillés pour magnifier les hommes et les femmes africains.

Toutes les œuvres exposées avaient pour objectif de replanter le quotidien des femmes maliennes et africaines.

        Clarisse Njikam

 

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