Exposition ‘Bamako eyes’ en hommage au photographe Malick Sidibé

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Biennale_Africaine_Photographie0Dans le cadre des Rencontres de Bamako de la photographie, ce dimanche 1er novembre 2015 à l’Hôtel San Toro, Awa Meité et son équipe ont rendu hommage à Malick Sidibé, à travers une exposition de produits de tissage dans «Bamako eyes». Cette initiative d’Awa Meité est soutenue par l’Unesco et les Pays-Bas.

Selon Martin Brouwer, Ambassadeur des Pays-Bas au Mali, parrain de l’évènement, cette exposition consacrée aux photos de Malick Sidibé, photographe malien, fameux à Bamako, en Afrique et partout dans le monde, célèbre son travail, son esprit, son ambition de présenter une période de grands changements au Mali, d’un espoir pour les meilleurs temps par des images de personnes de l’époque.

«C’est cet esprit qui a inspiré d’autres créateurs au Mali et parmi eux, Awa Meité, qui est au centre de ce vernissage ce soir», a-t-il déclaré. Et à l’Ambassadeur Martin Brouwer de poursuivre : «l’esprit de Malick Sidibé est un vent de liberté chez une jeunesse remplie d’espoir en l’avenir… Il y a une certaine légèreté dans le travail de Malick Sidibé, une marque d’une confiance forte aux meilleurs temps et une expression d’une compréhension des sentiments de l’époque… Sidibé a pu représenter un désir pour une émancipation forte. Et il n’a pas oublié l’ambition des femmes en cherchant une acceptation dans la société…».

Pour la promotrice Awa Meité, créatrice de sacs et d’accessoires de mode, «cette exposition ‘’Bamako eyes’’ rend hommage au photographe  Malick Sidibé, et montrer que Malick avait un regard sur le passé, le présent et sur la modernité aussi. Il est aujourd’hui une source d’inspiration et nous travaillons essentiellement avec des femmes qui font ce tissage. Malick depuis les années 60 a su montrer une belle image des femmes et c’est cet hommage que nous voulons lui rendre. La base de notre production est le coton et le plastique. La crise environnementale touche de plein fouet les femmes, donc on les sensibilise à la question du recyclage des plastiques. Avec le festival Dawulaba, la transformation locale du coton devient un défi pour nous. C’est pour cette raison que nous introduisons le coton dans tout ce que nous faisons. Nous confectionnons des sacs, des teintures, le design des coussins aussi. On  est resté dans le noir et blanc dans cette collection pour rendre hommage à Malick».

Gabriel TIENOU/Stagiaire 

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