Les Etats généraux des secteurs de la culture, du tourisme et de l’artisanat ont débuté, ce jeudi 9 janvier 2025. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Premier ministre, Abdoulaye Maïga. Durant trois jours, les acteurs du secteur réfléchiront pour faire de la Culture un pilier de développement du Mali nouveau.
– maliweb.net – « Il n’y pas d’indépendance viable sans renaissance culturelle », avait prévenu le président Modibo Keita. La décision d’Assimi Goïta de décréter « 2025 : année de la culture au Mali » s’inscrit dans cette vision du père de l’indépendance du Mali. Ainsi, au tour de 12 groupes thématiques de travail, les maux de la culture, du tourisme et de l’artisanat au Mali seront diagnostiqués par les acteurs. Entre autres groupes thématiques on peut citer : Arts visuels ; Arts de la scène (théâtre, danse) ; Livre / Edition / Lecture publique ; Patrimoine ; Tourisme et industrie hôtelière ; Financement et accès au marché…
Prenant la parole, le ministre de la culture du tourisme et de l’artisanat, Mamou Daffé a rappelé l’importance d’un tel cadre. C’est en langue officielle Bamanankan que le ministre s’est d’abord adressé aux acteurs culturels des « 30 dernières années ». Les Etats généraux des trois secteurs, assure le ministre Daffé, sont une grande ouverture. C’est un cadre pour « interroger notre histoire pour asseoir le nouveau Mali. « Nous reconstruirons notre identité propre, créerons un logiciel propre aux Maliens », a déclaré le ministre, très enthousiaste.
Dans son allocution, le Premier ministre à appeler à un diagnostic global pour des recommandations fortes. Selon le Général de Division Abdoulaye Maïga, dans ce monde globalisé, « le Mali ne peut vivre en vase clos. Son histoire est façonnée par des interactions entre les populations locales et les influences extérieures, notamment le commerce transsaharien et la religion ». Avant de lancer officiellement les travaux des États généraux, le Premier ministre a aussi pris la parole en Bamanankan pour saluer la présence de toutes les figures emblématiques de la culture présentes dans la salle.
Les États généraux permettront : d’identifier les problèmes qui entravent le développement optimal des trois secteurs ; proposer des orientations et des modalités de mise en œuvre d’une gestion holistique du développement des secteurs à court, moyen et long terme ; identifier les mutations en cours et les opportunités de développement stratégique à saisir ; dégager des perspectives stratégiques et opérationnelles en vue de contribuer à l’élaboration de politiques sectorielles pour les 10 ans à venir.
Mamadou TOGOLA/maliweb.net