La biennale ressuscite. Après quatre ans d’absence imposée par la crise armée déclenchée au Nord du pays, revoilà les rencontres de Bamako. La présente biennale africaine de la photographie, la 10ème édition du genre a ouvert ses portes le 31 octobre dernier et se poursuivra jusqu’à la fin du mois courant dans le merveilleux cadre du Musée national. Une opportunité pour les visiteurs d’apprécier le savoir faire des photographes, de faire un long voyage à travers des époques qu’ils n’ont pas vécues, notamment les années d’avant indépendance ou les premières années post indépendance.
Les photos témoignent des habitudes vestimentaires, des tresses ou du type de moyens de locomotion à la vogue, etc. Des couples ont posé sur moto « Camico » ou vélo selon leur préférence. Des instants de joie – fête religieuse, mariage, baptême ou anniversaire d’enfants sont capturés sur support papier. Bref, les photos témoignent de l’évolution de notre société.
Cependant, ce sont les visiteurs qui manquent le plus. Seuls les initiés, essentiellement des hommes et femmes de culture semblent trouver un réal plaisir à effectuer le déplacement.
Georges François TRAORE
