Ce n’est jamais fini”, selon l’auteure Fatoumata Kéita, sont des livres d’espoir pour celui qui est dans le désespoir et qui trouve que tout est fini, que sa vie est finie. Pour Fatoumata Kéita, tant qu’un homme vit, sa vie n’est jamais finie. Elle a révélé que l’histoire du tome I de ses livres lui a été inspirée par l’histoire de Jean Yves Loup (un grand écrivain qui a publié plus de 40 livres) qui était plongé dans un grand désespoir après la perte de sa femme. Désespéré, il avait décroché avec la société car il disait que la vie était finie car elle tournait autour de sa femme qui est décédée. Après s’être remarié, Jean Yves Loup a retrouvé le bonheur de la vie et a recommencé. Et Fatoumata Kéita de dire et d’écrire : “Ce n’est jamais fini” qui est devenu le titre du tome I. Car pour elle, après l’ombre, il y a la lumière. Le Tome II est l’histoire d’un enfant en situation de handicap exclu de la société et du système scolaire. Pour l’écrivaine, le tome II est un cri de cœur pour encourager les femmes qui ont des enfants en situation de handicap.
Le lancement a été agrémenté par une prestation musicale de Déné Issabéré, des hommages surtout pour le père de l’écrivaine qui, de par son éducation, l’a forgée pour qu’elle devienne une écrivaine.
Née en 1977 à Baguinéda, Fatoumata Kéita est titulaire d’une maîtrise en socio-anthropologie de la Flash de Bamako et d’un DEA en socio-économie du développement de l’Université Mandé Bukary de Bamako. Fatoumata Kéita est poétesse, nouvelliste, essayiste et romancière. Elle est auteure de plusieurs autres œuvres. Avec sa trilogie “Sous fer” paru en 2013, “Quand les cauris se taisent” en 2017 et “Les mamelles de l’amour” en 2017, elle a inscrit son nom en lettres d’or dans la bibliographie africaine. La dédicace-vente des livres a mis fin à la cérémonie. Siaka DOUMBIA