L’AEEM, l’école, l’entreprenariat jeune et la problématique du travail sont les points saillants d’un livre intitulé “Devoir de conscience”. Après avoir été un acteur du système durant 6 ans, l’ex-militant de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), Fousseyni Maïga, à travers un ouvrage formule des propositions pour remettre l’école malienne sur les rails. La dédicace a été faite le samedi à l’amphi de 1000 de l’ex-Flash.
“Devoir de conscience”, odyssée d’un jeune étudiant, est le titre de l’ouvrage de Fousseyni Maïga, directeur de publication des presses universitaires du Mali.
Composé de 30 chapitres, cet essai est la synthèse de 6 années d’expériences vécues et de combats menés par l’auteur. La principale cible de ce livre est la jeunesse estudiantine sous toutes ses facettes.
S’agissant de la question relative au monde universitaire, l’auteur dira que les étudiants sont responsables des processus qui les entravent au cours de leur formation. Le monde universitaire est abandonné par eux-mêmes. Et de regretter que personne ne se remet en cause.
“Il y a pas de citadelles inattaquables, mais des citadelles mal attaquées. La situation actuelle de l’AEEM tire son origine du comportement d’une société dans laquelle l’on est éloigné des valeurs morales et sociétales les plus fondamentales”, a expliqué l’auteur.
“Le redressement passe par une réflexion globale de son fonctionnement et la prise de conscience de ses militants. Les critiques sont bonnes, mais les propositions sont encore mieux”, a conclu Fousseyni Maïga.
Nabila Ibrahim Sogoba
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