Deux questions à Mme Maïga Dème Guindo ADPI Mali

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Mme Maïga Dème Guindo est l’une de ces braves femmes qui ont pris un peu de leurs temps pour prendre part à cette marche du Mouvement collectif ‘’Halte à la violence conjugale’’. Notre reporter lui a posé deux questions.

Quel est le sens de votre participation à cette marche ?

En tant que mère, sœur, amie, je suis là par humanisme parce que c’est injuste et injustifiable. Je suis là aussi par solidarité avec toutes les femmes du monde. Je pense que ces violences faites aux femmes commencent à déborder. Toutes ces violences causent aux enfants des traumatismes qu’ils peuvent subir pendant toute leur vie. Je pense qu’on doit être là pour témoigner de notre soutien. Il faut qu’on trouve impérativement une solution définitive pour arrêter ce genre d’actes.

Selon vous, que faut-il faire pour arrêter ce genre de drame ?

Selon moi, il faut trouver une solution pour passer le message. On peut par exemple utiliser les médias, les réseaux sociaux et essayer de sensibiliser les gens par rapport aux conséquences de tels actes. Déjà, il faut que les hommes sachent que les femmes ne sont pas leurs ennemies. On peut être leurs âmes sœurs, leurs amies. On est prêt à les soutenir, à les aider et à se sacrifier pour eux. Il faut qu’ils sachent qu’on est un et un seul.

 

Festival de Reggae prévu pour  le 6 février prochain

Cinq questions à Sista Mam

Où en sommes-nous avec les préparatifs ?

D’abord la date du 6 février pour le festival de Reggae n’est pas un choix au hasard. C’est la date de naissance de Bob Marley. Avant cette date, les activités proprement dites commenceront le 4 février au Carrefour des Jeunes et prendront fin le 13 février au Musée National. Le festival est placé sous le signe de la paix et de la réconciliation qui figurent parmi les principales causes du combat de Bob Marley. Nous sommes à pied d’œuvre pour les préparatifs. Autrement, je peux dire que tout est fin prêt.

Comment le festival va se dérouler ?

Le jeudi 4 février, il y aura l’ouverture du festival. Après, suivra une conférence-débats dont le thème porte sur les perturbations climatiques (causes et conséquences). Le même jeudi, un concours de chant aura lieu afin de présélectionner les meilleurs. Un hommage sera rendu à Kalory Sory avec les commentaires de Ras Bath. Le public aura droit à un concert en live et un défilé de mode.

Quel sera la particularité de ce festival au-delà du folklore des autres festivals ?        

Ce festival se veut un espace éducatif et d’échanges politique et culturel.  C’est pour rappeler que tous les problèmes d’ordre politique, social, culturel et économique ont toujours été au centre du combat de Bob Marley. Il s’agit de parler de la  philosophie Rasta par essence, qui a pour mission principale d’œuvrer à l’avènement d’une société fondée sur l’égalité des droits humains. L’organisation de ce festival permettra aux différentes couches sociales de mieux cerner le combat du reggae en vue de  s’en inspirer pour trouver des solutions aux différents problèmes qui entravent leur développement, d’où le choix du thème sur les perturbations climatiques cette année. Une autre particularité, est le concours de chants inséré qui nous permettra de peut-être découvrir le Marley Malien.

Organiser un tel événement nécessite des moyens financiers et matériels. Qui sont vos partenaires ?

Oui l’événement a un coût financier. Nous n’avons pas encore arrêté le budget. Nos partenaires sont diverses notamment l’ORTM, Mikado FM, Radio Nasiraoule, Radio Jèkafo, Radio Kayira, Radio La Bonne Nouvelle, Radio Patriote, Lino Imprimérie, BRAMALI, Eau Kati, Africa Scène, Teriya Mali, Espace Culturel Exodus, Orange Mali, Asam-SA, Mali24.info.

Une occasion pour moi de dire merci à mes parents et leurs amis qui soutiennent le festival financièrement depuis la 1ère  édition.

Peut-on avoir une idée sur le nombre des participants ? Quels sont les artistes invités ?

Il serait difficile de quantifier les participants car d’une part, nous avons les acteurs du défilé de mode parmi lesquels il y a des mannequins et créateurs de mode (avec Mali Mode, Souki Style et Tamacali Création).  De l’autre côté, nous avons les artistes  Koko DEMBELE, Ousmane Mai Diallo,  Aziz Wonder, Sista Mam, Queen Mamy, Pheno, Dread lam Fallou, Ijah man, Robert Ibahi, Sharaph, Jah Alby.

Votre mot de la fin

Je souhaiterais une plus grande implication du Gouvernement malien à l’instar du Gouvernement ivoirien et du Président de la République de  la Côte d’Ivoire  qui ont pris complètement en charge l’organisation du festival International de Reggae. Et pour cette raison, ce festival enregistre la participation des plus grands reggae makers du monde. Nous sommes à notre 11ème édition faute d’accompagnement financier du Gouvernement malien. Ce qui fait que nous sommes obligé, de revoir notre ambition à la baisse

Entretien réalisé par Modibo Fofana

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